Faites-vous partie d'un de ces 3 couples les plus redoutés par les thérapeutes ?

Une experte en relations et psychothérapeute révèle les trois dynamiques de couple qu'elle estime les plus difficiles à gérer en thérapie. Êtes-vous concerné ?

Faites-vous partie d'un de ces 3 couples les plus redoutés par les thérapeutes ?
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Votre relation effraye-t-elle les professionnels ? Esther Perel, experte en relations et psychothérapeute, a répertorié dans le podcast In Conversation sur Apple News, trois types de couples dysfonctionnels. Malgré les efforts entrepris par les thérapeutes, les séances s'annoncent souvent difficiles. Alors, de quelles formes de relations s'agit-il ? Décryptage.

Le couple "combat/combat"

Cette dynamique de couple définit deux partenaires campés sur leurs positions, dont aucun ne cèdera. Chacun est sur la défensive, considère les phrases dictées par son conjoint comme des reproches. La vision est très négative. Esther Perel explique : "Lorsque vous êtes dans le combat, tout ce que dit une personne fait entendre à l'autre quelque chose de plus méchant ou même de plus humiliant." Elle ajoute : "À la fin, vous avez deux personnes assises aux extrémités du canapé, complètement polarisées, avec un immense espace pollué entre les deux. C'est un défi pour nous, les thérapeutes, car ils se battent comme s'ils n'avaient rien à perdre, alors qu'en réalité, ils ont tout à perdre." Dans cette situation, les remontrances ne sont ni écoutées, ni prises en considération. L'autre cherche à répondre en contrattaquant, cherchant à piquer davantage. Ils oublient même parfois qu'un thérapeute essaye de les aider.

Le couple "combat/fuite"

Autre forme de relation difficile pour Esther Perel : le couple "combat/fuite". Ce schéma se caractérise par deux personnalités aux extrêmes. L'un se place dans la combativité, cherchant à faire réagir l'autre. Il cherche à communiquer, mais en vain. Le partenaire en face est totalement fermée et fuit la discussion. "Certains vont même jusqu'à quitter la pièce", confie la psychothérapeute. "C'est le divorce invisible qui flotte dans la pièce. Cette dynamique est toute aussi dévastatrice qu'un schéma "combat/combat" étant donné qu'une personne fait remonter les problèmes et l'autre est fermée." Il n'y a pas d'évolution, c'est contre-productif. Le professionnel doit alors mettre les bouchées doubles.

Le couple "fuite/fuite"

Dernier type de relation redouté par les experts : les partenaires fuyants. Il s'agirait de la dynamique la plus difficile à coacher parmi les trois. En effet, personne ne souhaite communiquer, chacun est dans l'ignorance, la colère intérieure. "Les deux parties évitent la situation et s'évitent même mutuellement", explique Esther Perel. Elle précise : "Par exemple, le conjoint A pourrait être ennuyé que le conjoint B ait oublié d'inscrire les enfants au centre aéré, mais au lieu de le faire savoir, il démontrera son mécontentement en soufflant au sein du foyer. Le conjoint B pourrait, à son tour, remarquer l'évitement du conjoint A et réagir en mettant ses écouteurs et en l'ignorant pendant une heure." Ce sont des comportements qui se retranscrivent en séance. Les professionnels sont amenés à lutter pour entrer en communication et faire interagir les deux conjoints entre eux.

Pour résoudre ces problèmes de couple, Esther Perel préconise de chercher un terrain d'entente plutôt que de se concentrer sur les détails qui ne font que détruire la relation. De plus, il est important de déceler le schéma de son couple avant d'essayer de trouver des solutions.