Les femmes enceintes peuvent éviter la "case" prison

L'Assemblée nationale a voté la suspension des peines de prison pour les femmes qui attendent un enfant, dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juin.

La réforme pénale continue. Dans la nuit de jeudi 5 à vendredi 6 juin, les députés ont voté une loi qui empêche toute femme enceinte d'être "placée ou maintenue en détention au-delà de la douzième semaine de grossesse". A condition que ce ne soit pas des cas de crime et de délits commis sur mineur.
Alain Tourret, député du Calvados et porteur de l'amendement, a pris position pour le droit de l'enfant. "Ce que je veux, c'est [le] protéger", a t-il expliqué. Il rappelle que plus de 500 nourrissons vivent en prison, ainsi que "26 enfants de moins de 18 ans". Pour convaincre les plus hésitants, l'élu s'est montré rassurant et a précisé que les femmes récidivistes ne composent que 4 % de la population carcérale.
La Garde des Sceaux Christiane Taubira a émis un avis favorable à cette loi et l'UMP a dit la voter "sans réserve". La proposition émise par les radicaux de gauche fait l'unanimité.