Jeu de l'amour, ça vaut le détour ?
Les sites de rencontre ont la cote : près d'un Français sur quatre s'est déjà inscrit sur l'un de ces sites pour trouver l'amour. Mais pour un premier rendez-vous, combien sont prêts à avaler les kilomètres pour découvrir pour la première fois une personne rencontrée sur le Net ?
Cap ou pas cap ? Si les sites de rencontres foisonnent sur la Toile, peu d'utilisateurs osent réellement franchir le cap. Et lorsqu'il s'agit de faire des kilomètres pour affronter l'inconnu(e) en chair et en os, nombreux sont terrifiés d'être déçus du voyage.
Une étude réalisée par Meetic en collaboration avec TNS-Sofres se penche sur ce qui freine ou non l'amour à distance à travers sept pays européens. Quelles sont ces personnes prêtes à aller loin après un premier échange sur un site de rencontre ?
"Perle solitaire cherche chaton pour châsse précieuse. Minet s'abstenir". Telles sont les annonces que l'on peut lire sur les sites de rencontres. D'après l'étude, les hommes seraient plus téméraires que les femmes : si on les caresse dans le sens du poil, 27 % des hommes célibataires français se disent prêts à faire ronronner leur moteur jusqu'à 100 kilomètres pour faire connaissance avec une prétendante virtuelle. Côté Françaises, seulement 14 % se laisseraient tenter par le Grand Voyage.
Ces données sont pourtant à nuancer car selon l'âge, les chiffres diffèrent. Les jeunes célibataires français (18-24 ans) seraient plus réticents à faire le premier kilomètre : 4 % seulement accepteraient d'en faire jusqu'à 100 pour rencontrer l'élu(e) de leurs clics, soit cinq fois moins que toutes les générations confondues.
Enfin les parisiens auraient tendance à se tenir à distance : 12 % des célibataires d'Ile-de-France refusent tout simplement de se déplacer, quand la moyenne nationale se limite à 6 %.
Dans le reste de l'Europe, on constate que le minet sudiste est plus casanier que le baroudeur nordiste : entre habitants des pays du Nord et du Sud, des différences sont notables. C'est le Norvégien qui remporte la palme du grand voyageur, il n'hésite pas à parcourir 500 kilomètres (11 %) et même jusqu'à 5 000 (4 %) pour manifester son amour. Quant aux Espagnols, 11% refuseraient catégoriquement de se déplacer pour un coup de cœur virtuel. De même que les Italiens, dont 27 % rechigneraient à parcourir plus de 10 petits kilomètres : décidément, les latin-lovers c'est plus ce que c'était...
Et vous, seriez-vous prête à faire des kilomètres pour une rencontre virtuelle ?
