Les mariages forcés, en recul dans le monde

L'ONU dresse un bilan assez optimiste des unions forcées à travers le monde. Ainsi, ces quarante dernières années, le fléau, qui reste trop important, a diminué de manière significative.

Bonne nouvelle : les mariages forcés se feraient de plus en plus rares depuis 40 ans, selon un récent rapport du Département des affaires économiques et sociales de l'ONU. Ainsi, le nombre de fillettes ou de jeunes filles de moins de 18 ans contraintes d'épouser un homme est passé d'un tiers à un quart depuis 1985.
A l'échelle mondiale, en 1970, le taux de femmes mariées avant 19 ans atteignait les 70 %, contre 45 % aujourd'hui. Ces chiffres révèlent une autre statistique réjouissante : l'âge médian de l'union pour les femmes est de 23,7 ans, alors qu'il était de 20,8 ans dans les années 1970.
Les jeunes filles, plus libres dans leurs choix, sont moins nombreuses à s'unir de force à un homme. Ceci s'explique en partie par la scoralisation et l'éducation, en hausse elles aussi, qui leur permettent de s'émanciper du cocon familial.
Ces statistiques ont également un impact positif sur la santé : les risques de contracter le Sida diminue tout comme le taux de mortalité des jeunes mères et de leur nourrisson. Mais le combat n'est pas gagné pour autant. Il y a quelques mois, l'Unicef rappelait que 700 millions de femmes étaient encore concernées par le fléau des mariages forcés.