Ce métier va connaître jusqu'à 7% d'augmentation en 2025, des milliers de candidats recherchés
Quel métier faire pour bien gagner sa vie en France, aujourd'hui ? Sans avoir besoin d'être médecin ou avocat, il existe des professions qui sont en manque de candidats alors que les salaires sont attractifs. La preuve avec ce métier qui promet une belle augmentation en 2025.
Selon le cabinet de conseils en ressources humaines Robert Half, certains métiers vont voir leurs salaires considérablement augmenter l'année prochaine. Ce qui devrait faire revenir certains candidats vers eux alors qu'ils n'étaient pas forcément populaires ou prisés. Voici où postuler (ou entamer des études) pour avoir l'assurance d'un bon salaire et pouvoir faire face à l'inflation qui touche notre pays.
En bas de la liste des métiers qui auront droit à des augmentations dans les mois à venir, le responsable juridique devrait tout de même voir son salaire accroître de 4,7% en 2025 et pourrait ainsi voir son salaire brut moyen annuel avoisiner les 70 000 euros. Mais parmi les professions qui pourraient à nouveau avoir le vent en poupe en France, il en est une qui tire bien son épingle du jeu... Avec une revalorisation annuelle attendue de 7% en moyenne, elle aussi peut se targuer d'avoir une rémunération déjà attractive : 55 000 euros bruts annuels, soit 2900 euros en moyenne, pour un débutant !
Surtout, cette profession fait aujourd'hui face à une pénurie de professionnels sans équivoque. Le métier en question ? Celui de manager juriste. "Des causes structurelles et conjoncturelles expliquent la pénurie à laquelle sont confrontées les entreprises qui cherchent à recruter un manager juridique pour une mission ou pour un CDI", précisait ainsi le cabinet Desclèves & Associés dans un long sujet consacré à cette profession, en 2022.
Le constat est donc sans appel : l'Hexagone manque cruellement de juristes. Et pour cause, nous ne parvenons pas à les amener vers le droit, un domaine nécessitant tout de même minimum cinq ans d'études post-bac, et ne savons ni les former, ni les rémunérer à leur juste valeur. "La France ne forme pas suffisamment de spécialistes du droit. Le numerus clausus dans ces filières provoque les mêmes conséquences qu'en médecine : une pénurie de professionnels qui se ressent fortement dans les entreprises", ajoutait le cabinet.