Les hommes riches sont-ils plus intelligents ? La science a la réponse !
Vous pensiez vivre dans une société basée sur la méritocratie ? Ce n'est pas ce que dit la science... Selon une récente étude suédoise, si l'intelligence correspondrait bien à une meilleure rémunération, cela ne dépasserait pas un certain "plafond". Explications.
Alors que l'inflation fait rage aux quatre coins du globe créant toujours plus d'inégalités, la question, pourtant vieille comme le monde, a le mérite d'interroger : les hommes les plus riches sont-ils aussi les plus intelligents ? La réponse de la science risque de vous surprendre…
Intelligence et richesse sont-elles liées ? La science vous répond
Jusqu'alors, bon nombre de chercheurs affirmaient que les hommes les plus intelligents avaient de grandes chances d'être également les plus riches ; parmi quelques exemples d'hommes riches citions Elon Musk, Bill Gates ou encore Donald Trump... Et leur argumentaire était simple : plus un homme est intelligent, plus il a de chance d'accéder à des postes à hautes responsabilités, et donc plus il avait de chance de gagner beaucoup d'argent. Logique, mais plutôt naïf à en croire une récente étude suédoise publiée dans la revue European Sociological Review.
En effet, selon une équipe de chercheurs de l'Université de Linköping, qui a mené une enquête sur la corrélation entre hauts revenus et haute intelligence, si l'argent ne fait pas le bonheur, il ne fait pas non plus nécessairement l'intelligence. Et pour cause, en testant l'intelligence de pas moins de 59 387 hommes suédois, les scientifiques se sont rendus compte que si de meilleurs résultats aux tests d'intelligence correspondait bien avec une augmentation de la rémunération, cela ne dépassait jamais un certain "plafond".
Les ultras-riches ne sont pas plus intelligents que la moyenne
Comprenez donc que les ultra-riches ne sont pas nécessairement les plus intelligents de tous. Et les chercheurs vont même plus loin : selon eux, être (très) riche serait la résultante non pas d'un taux d'intelligence supérieur à la moyenne, mais bien de circonstances favorables comme un milieu familial aisé (merci l'héritage de papa ou maman) ou des opportunités professionnelles saisies au bon moment.
Notre société laisserait donc finalement bien peu de place au mérite. "Nous avons constaté que la corrélation entre capacités et salaire existe, mais qu'au-delà de 60.000 euros par an, les aptitudes plafonnent à un niveau relativement bas. En outre, les 1% les plus riches ont obtenu de plus faibles résultats aux tests que les personnes des strates situées juste en dessous d'eux", ont assuré les scientifiques.
Et à eux de conclure : "En ce qui concerne la cognition, nous n'avons aucune preuve que ceux qui occupent des emplois hautement qualifiés aux salaires ahurissants sont plus méritants que ceux gagnant seulement la moitié de ces revenus".