Valérie Pécresse : Son mari Jérôme "foutu dehors" ? L'homme d'affaires quitte son lucratif travail…

Après dix ans de bons et loyaux services au sein de l'entreprise américaine General Eletric, Jérôme Pécresse, le mari de l'ex-candidate à la présidentielle Valérie Pécresse, s'apprête à quitter ses fonctions en or…

Valérie Pécresse : Son mari Jérôme "foutu dehors" ? L'homme d'affaires quitte son lucratif travail…
© Zabulon Laurent/ABACA

C'est le journal Marianne qui a d'abord annoncé la nouvelle il y a quelques jours : après "près de dix ans" au service de la firme General Electric, Jérôme Pécresse, le mari de Valérie Pécresse, quittera bientôt ses fonctions. Actuellement vice-président monde de la branche énergies renouvelables du groupe et après avoir été le vice-président exécutif d'Alstom, groupe racheté en 2016 par le géant américain, le polytechnicien de 55 ans a immédiatement confirmé l'information, tout comme l'entreprise. 

Jérôme Pécresse va se "consacrer à de nouveaux projets"

"GE confirme le départ prochain de son vice-président sénior Jérôme Pécresse, qui a décidé de se consacrer à de nouveaux projets", a indiqué la direction de General Electric France dans la foulée, avant de faire l'éloge de celui qui était le dernier dirigeant français de General Electric. Dans son communiqué, le groupe a tenu à rappeler que Jérôme Pécresse a "mené le processus d'intégration des activités énergétiques d'Alstom vendues à GE" en 2015. "Il a notamment été le fer de lance du développement réussi de GE dans le domaine de l'éolien offshore, qui constituera un pilier essentiel de GE Vernova", a-t-il poursuivi.

De son côté, l'époux de la présidente Les Républicains du conseil régional d'Île-de-France a indiqué dans une lettre aux salariés également consulté par l'AFP qu'il laisserait ses "responsabilités opérationnelles à la fin de septembre quand débutera la phase de transition". "Je suis fier des contributions que nous avons apportées ensemble au secteur des énergies renouvelables presque partout dans le monde", a-t-il fait savoir avant de se dire "convaincu que le développement des énergies renouvelables partout dans le monde continuera à s'accélérer et que la technologie permettra d'en repousser les limites". 

Jérôme Pécresse a-t-il été "foutu dehors" ? 

Un départ dit volontaire par l'entreprise américaine qui pourrait, à en croire certains, mettre en difficulté le gouvernement français. Philippe Petitcolin, le délégué CFE-CGC de General Electric turbines à gaz a estimé que le départ de Jérôme Pécresse était "un mauvais signal". En effet, le dirigeant français pouvait selon lui "faire passer les messages" mais "maintenant, la France n'a plus d'interlocuteurs". "Pour nous, il est foutu dehors", a quant à lui affirmé Alexis Sesmat, le délégué Sud Industrie à l'entité turbines à gaz de General Electric, sur BFMTV le 12 septembre dernier. "C'était le seul et dernier interlocuteur français pour Bercy. La dernière carte du gouvernement français est tombée", a-t-il assuré. Un départ que les époux Pécresse avait pourtant déjà évoqué il y a quelques mois alors que Valérie Pécresse était en pleine campagne présidentielle. "Comme vous le savez, il travaille dans une entreprise privée", avait-elle commencé. Avant d'ajouter : "Il a donc pris la décision difficile de démissionner de ses fonctions si je suis élue présidente de la République"

General Electric et la fortune des Pécresse

En quittant ce poste à hautes responsabilités, Jérôme Pécresse s'assoit sur un revenu des plus impressionnants. Et pour cause, selon des révélations faites par Marianne en février dernier, pendant son aventure au sein de la firme américaine, l'époux de Valérie Pécresse aurait empoché une rémunération comprise entre 1,5 et 2 millions d'euros annuels. Voilà qui aura donc permis au couple de s'enrichir largement, et de posséder un patrimoine exceptionnel. En 2003, les époux ont par exemple fait l'acquisition d'une villa sur le front de mer de La Baule (Loire-Atlantique) aujourd'hui estimée à plus de deux millions d'euros. Depuis, le couple aurait mis la main sur deux autres demeures. Rien que ça…