Valérie Pécresse, victime d'agression sexuelle : son "choc"

Valérie Pécresse a confié avoir été victime d'agression sexuelle. Face à Bruce Toussaint, sur BFMTV, la candidate LR à l'élection présidentielle a raconté cet incident qui l'a changée...

Valérie Pécresse, victime d'agression sexuelle : son "choc"
© Daniel Cole/AP/SIPA

Valérie Pécresse a révélé avoir été victime d'agression sexuelle, étant plus jeune. sur BFMTV, la candidate Les Républicains à l'élection présidentielle a d'abord expliqué: "J'ai fait la bêtise que font beaucoup de jeunes femmes naïves, candides, qui croient que l'humanité est bonne". Alors qu'elle entrait dans un immeuble, Valérie Pécresse s'est rendue compte qu'un homme la suivait. Si elle a d'abord simplement pensé qu'il souhaitait également se rendre dans cet immeuble, elle a vite déchanté. "Il n'y avait pas d'ascenseur dans cet immeuble, donc j'ai monté les escaliers, et il m'a sauté dessus dans l'escalier", a-t-elle ajouté. 

Valérie Pécresse, "sous le choc" après l'agression sexuelle

"J'ai hurlé et heureusement c'était un vieil immeuble et quelqu'un qui a entendu que je hurlais derrière la porte, est sorti précipitamment de son appartement", a ajouté l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur sous Nicolas Sarkozy. "Il ne s'est rien passé... enfin suffisamment pour que je sois sous le choc mais pas suffisamment pour que ce soit vraiment indélébile", a-t-elle expliqué. 

Malgré tout, cet incident a profondément changé Valérie Pécresse: "Ça a été un choc et je pense que toutes les femmes qui m'écoutent me comprennent, ça a été un choc parce que ça a été la fin de la naïveté". La présidente du conseil régional d'Île-de-France a d'ailleurs "mis du temps à en parler". "Quand on est agressée, c'est un phénomène assez classique, on veut immédiatement tourner la page, ne plus y penser", a-t-elle conclu face à Bruce Toussaint.

Valérie Pécresse : son "immense regret"

Toutefois, Valérie Pécresse garde toujours "l'immense regret" de ne pas s'être rendue au commissariat pour "dénoncer" son agresseur. Si elle n'a pas immédiatement porté plainte, c'est parce qu'elle ressentait "une forme de culpabilité". "C'était un mécanisme d'autodéfense", a-t-elle conclu avant d'exhorter toutes les victimes d'agressions sexuelles à porter plainte.