Jonathann Daval : "Perte de poids, "Suicide" et "traitement inhumain"

Jonathann Daval a mal vécu son incarcération. Son avocat Randall Schwerdorffer a raconté à Gala la "perte de poids phénoménale" du détenu et "le traitement inhumain" qu'il a longtemps subi...

Jonathann Daval : "Perte de poids, "Suicide" et "traitement inhumain"
© Jonathann Daval - capture d'écran - BFMTV

Jonathann Daval a été "terriblement affecté" par le meurtre qu'il a commis sur sa femme, Alexia Daval. Du moins, c'est ce qu'a déclaré son avocat Randall Schwerdorffer, dans Gala. "C'était quasiment psychosomatique", a-t-il assuré, précisant que son client avait d'ailleurs connu une "perte de poids phénoménale" durant les années qui ont suivi sa détention. "A la maison d'arrêt, il y a eu énormément d'analyses. Personne ne comprenait au niveau médical ce qui se passait. En fait, il somatisait. C'est-à-dire qu'il n'a jamais eu aucune pathologie. Mais à un moment, il avait beau s'alimenter, la perte de poids était vertigineuse comme s'il souffrait d'un cancer", a-t-il détaillé. Mais en dépit de ces symptômes inquiétants, "il ne s'est jamais plaint de rien", a-t-il ajouté.

Jonathann Daval : pourquoi il a subi un "traitement inhumain"

Jonathann Daval était même surveillé de très près, de peur qu'il ne se suicide. "À un moment, on découvre qu'il ne dort pas la nuit. Et ça va durer trois mois... C'est un gardien de prison qui vient me voir et qui me dit: 'Il faut que vous fassiez quelque chose, on le réveille toutes les demi-heures toutes les nuits sur ordre du Ministère de la Justice parce qu'on a peur d'un suicide'", s'est souvenu l'avocat de l'homme condamné à 25 ans de prison pour le meurtre de sa femme Alexia.
Pendant plusieurs semaines, les surveillants rallumaient la lumière de sa cellule à 23h30, soit une demi-heure après le coucher: "On va le secouer pour voir s'il est vivant". Et ainsi de suite, chaque demi-heure... Mais Randall Schwerdorffer insiste: "Il ne va pas tenir longtemps et nous non plus". Alors, les avocats du meurtrier ont mis fin à ce qui était considéré comme un "traitement inhumain".