Didier Raoult : nouveau look et propos choc sur le vaccin

Présent à l'investiture de Renaud Muselier, le professeur Raoult s'est affiché avec un style original et une dégaine renouvelée, alors qu'il tenait il y a quelques jours des propos polémiques sur la vaccination.

Didier Raoult : nouveau look et propos choc sur le vaccin
© Didier Raoult en 2020 / Christophe Ena/AP/SIPA

Vendredi 2 juillet, Didier Raoult faisait partie des personnalités conviées à l'investiture de Renaud Muselier, réélu à la tête de la région Provence Alpes Côte-d'Azur. Alors qu'il avait sèchement critiqué Thierry Mariani pendant la campagne, le professeur est apparu à la cérémonie et a été très sollicité selon le journaliste Gilles Rof qui couvrait l'événement. 

Le même journaliste a également partagé une photo du controversé docteur arborant un nouveau look, cheveux plaqués et lunettes rouges

Nouveaux propos chocs sur la vaccination

Alors que le gouvernement souhaite accélérer la campagne de vaccination en prévision de la rentrée de septembre, qu'il commence à évoquer la possibilité de rendre le vaccin contre le coronavirus obligatoire pour le personnel soignant, l'infectiologue controversé affirme que cette vaccination ne serait pas une solution au problème. "Il n'y a pas de magie avec ces vaccins ARN (…) on n'est pas surpris car le taux d'efficacité réel est entre 60 et 80 % en fait", assure-t-il dans une vidéo reprise par le site de Jean-Marc Morandini. 

Alors que l'efficacité des vaccins ne cesse d'être prouvée pour lutter efficacement contre les formes graves du virus et sa transmission, l'infectiologue marseillais estime que les vaccins ne protègent pas assez la population: "On ne peut pas penser que tout va être géré par la vaccination telle qu'elle existe aujourd'hui. La capacité de ce vaccin à protéger la population est incomplète", affirme Didier Raoult. Il indique même qu'il y a "une mortalité comparable chez les non-vaccinés et chez les vaccinés".
Et le professeur de médecine controversé d'ajouter: "Les gens qui meurent sont des sujets ayant, soit des facteurs de risque associés, soit une espérance de vie très faible. Mais ce n'est pas une maladie qui va tuer les enfants, sauf si le virus change. On a même une baisse de la mortalité jusqu'à 60 ans, donc ça ne mérite pas un tel affolement non plus."