Prêtre blessé par balles à Lyon : femme adultère, mari jaloux et vengeance amoureuse
Une semaine après l'attaque au fusil d'un prêtre dans la ville de Lyon, un homme d'une quarantaine d'années a avoué les faits. Il s'agit du mari d'une femme avec laquelle le prêtre entretenait une liaison... pas très orthodoxe.
C'est un événement qui a fait frémir la ville de Lyon. Le 31 octobre, un prêtre orthodoxe a été visé par un tir de fusil à bout touchant alors qu'il fermait la porte de son église située dans le VIIe arrondissement. L'homme âgé de 52 ans a été touché au thorax et à l'abdomen.
Un suspect a avoué les faits
Une enquête pour tentative d'assassinat a rapidement été ouverte. Vendredi 6 novembre, Georgi P., un homme de 40 ans a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue par la police.
Entre les murs froids du commissariat, le suspect a reconnu les faits tout en affirmant qu'il n'avait pas l'intention de tuer la victime.
Il "s'avère être le mari d'une femme qui entretenait une liaison avec la victime", a précisé dans un communiqué le procureur de la République Nicolas Jacquet.
Une relation extraconjugale : le mobile du crime
Peu de temps après son crime, cet homme natif de Géorgie affirme s'être débarrassé de l'arme dans la Saône dans le Ier arrondissement lyonnais, selon les informations recueillies par Le Parisien.
Sa compagne, une Russe de 35 ans, aurait été entendue librement par les enquêteurs.
Le prêtre est sorti du coma
De son côté, le prêtre, Nikolaos Kakavelakis est sorti du coma mardi 3 novembre.
Pour autant, le quinquagénaire n'était alors pas sorti d'affaire. "Il arrive à bouger un peu mais il a énormément de douleurs. , confiait alors le responsable régional de la Métropole grecque orthodoxe de France, Georges Vassilakis.
C'est son audition, cependant, qui a permis de mettre les enquêteurs sur la piste de la vengeance amoureuse. "Le prêtre est très porté sur la chose sexuelle, il est très entreprenant avec les femmes", a confié une source proche du dossier au Parisien.
Un mois avant ce tragique événement, Nikolaos Kakavelakis avait déposé sa démission.
Selon Georges Vassilakis, cette décision était motivée pour "raisons familiales".
L'enquête, quant à elle, devrait se poursuivre, selon l'AFP. Son objectif désormais? "Etablir le mobile et le déroulement exacts des faits", a annoncé le parquet de Lyon.