Le violeur d'une dame de 85 ans, recherché par Europol

Il menait une vie paisible et bien rangée, en tant que chef d'entreprise accompli et père de famille épanoui. Mais tout bascule en 2012, lorsque François Di Pasquali est condamné à 18 mois de prison pour violences conjugales. Il avait, entre autre, tenté d'écraser son épouse, étant persuadé que celle-ci le trompait. Lors de l'enquête, de surprenantes (et sinistres) découvertes sont faites. Son ADN est prélevé et il s'agit du même que celui retrouvé sur une scène de viol d'une octogénaire, datant de 2009. Effroyable...
À l'époque, celui-ci aurait raccompagné une dame de 85 ans, atteinte d'Alzheimer, qu'il avait retrouvée perdue dans la rue, à Saint-Etienne, en Auvergne-Rhône-Alpes. Arrivé au domicile de l'octogénaire, cette dernière lui aurait proposé d'entrer pour prendre un verre d'eau. Il l'aurait alors violée…

Viol d'une octogénaire : une affaire sordide

Mais après les faits, la victime n'a pu fournir que peu d'indices aux enquêteurs, en raison de sa maladie neurodégénérative. Leur seule piste était une trace de sperme retrouvée dans la salle de bain. La lumière est donc faite sur ce terrible incident, trois ans plus tard.

François Di Pasquali, au pied du mur, nie dans un premier temps. Puis, il reconnaît une "relation sexuelle consentie" et va même "jusqu'à dire que la dame l'avait provoqué", raconte une source proche du dossier, dans Le Parisien.

Il est tout de même mis en examen pour viol sur personne vulnérable. Après six mois de détention provisoire, il obtient une remise en liberté sous contrôle judiciaire.

En 2016, son procès se déroule aux assises... mais sans le principal intéressé, qui est introuvable. Condamné à dix ans de prison, il disparaît de la circulation. 

François Di Pasquali, recherché par Europol 

Alors, le 27 octobre 2020, la brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF) a relayé un appel à témoins pour retrouver l'homme, qui figure désormais sur la liste des criminels sexuels les plus recherchés par Europol, l'agence européenne de police criminelle, selon Le Parisien. 

"Ce que nous pensons, c'est qu'il a pu refaire sa vie, pourquoi pas à l'étranger, avec une compagne et un entourage qui ignorent vraisemblablement son passé", a expliqué au quotidien le commissaire Jacques Croly-Labourdette, patron de la BNRF. 

Mais où se cache donc François Di Pasquali ?