"Singes", "Nègres", "Femme" et "Chirurgie" : Sarkozy choque [VIDÉO]

Invité dans "Quotidien", Nicolas Sarkozy a fait des révélations sur sa santé, raconté une grave opération qu'il a subie, hurlé son amour à sa femme Carla Bruni, mais il a surtout provoqué la stupeur en liant les termes "négres" et "singes". Un dérapage considéré comme "raciste" par la Toile, qui a dézingué l'ex-chef de l'État.

"Singes", "Nègres", "Femme" et "Chirurgie" : Sarkozy choque [VIDÉO]
© ISOPIX/SIPA

Nicolas Sarkozy a suscité l'indignation, sur le plateau de Quotidien. Le 10 septembre, l'ancien président de la République s'est exprimé sur l'importance des mots... et a lourdement dérapé. Alors que l'époux de Carla Bruni défendait le professeur Didier Raoult, il a fait un absurde lien entre les termes "singes" et "nègres" : "Cette volonté des élites qui se pincent le nez, qui sont comme les singes, qui n'écoutent personne… Je ne sais pas si… On a le droit de dire singe ? (rires) On n'a plus le droit de dire… On dit quoi ? Les dix petits soldats, maintenant, c'est ça ? Elle progresse la société. Vous voyez le livre ? D'Agatha Christie. On n'a plus le droit maintenant. On a peut-être le droit de dire singe sans insulter personne".  Une allusion hasardeuse au livre Les Dix Petits Nègres, d'Agatha Christie.

Nicolas Sarkozy maladroit dérape, la Toile s'enflamme

Face à cette séquence sordide, de nombreuses personnalités politiques se sont offusquées sur le Web. "Ainsi donc un ancien président de la République française associe spontanément les singes aux nègres… le racisme sans masque", s'est indigné le chef du parti socialiste Olivier Faure

L'adjointe à la maire de Paris, Audrey Pulvar, a également fait part de sa vive émotion : "Monsieur Nicolas Sarkozy, je dois vous dire que je suis interdite, devant cet extrait de Quotidien. Mon cœur bat la chamade, je tremble et j'ai la tête qui tourne. Dégoût ? Honte (pour vous) ? Je ne sais. Nous étions déjà des nègres, nous voilà singes".

Quant au député Ecologie Démocratie Solidarité, Aurélien Taché, il s'est indigné : "Donc 15 ans après le 'karsher', 'la racaille' et après avoir contaminé la quasi totalité des partis politiques (gauche comprise), la boucle est bouclée. Donc on peut repartir depuis le début ? Lier insécurité et immigration est raciste. C'est tout". 

Nicolas Sarkozy : son opération de chirurgie ultra-secrète

Outre ce dérapage, l'ancien président de la République a évoqué ses années à l'Elysée sur le plateau de Quotidien. Il s'est notamment confié sur son opération de chirurgie secrète de début de mandat. À l'époque, en 2007, le chef de l'État doit se rendre au Maroc pour une visite officielle auprès du roi Mohammed VI

Toutefois, son état de santé est inquiétant. Il souffre de la gorge, à tel point qu'un toubib le somme de se faire opérer. "Il me regarde, je vois qu'il devient blanc et il me dit 'je vous envoie au Val-de-Grâce tout de suite", s'est souvenu Nicolas Sarkozy. 

Un phlegmon à la gorge est diagnostiqué. Le chef de l'État doit se faire opérer et se reposer durant quelques temps. Mais hors de question pour le président de la République fraîchement élu de se montrer faible en début de mandat. "Je dis au médecin qu'il faut m'opérer tout de suite, il me répond 'mais je vais vous faire mal', je lui dis faites votre boulot je fais le mien, je suis entré sur mes deux jambes je sors sur mes deux jambes", a-t-il raconté. 

Après l'opération, Nicolas Sarkozy se rend immédiatement au Maroc, à l'opposé des recommandations du médecin. "Dans l'avion je dis à la personne qui me maquillait 'force sur le maquillage, force vraiment', parce que j'étais livide", a-t-il ajouté. 

Un souci de santé que le grand public n'a jamais soupçonné... jusqu'à ce que le principal intéressé n'avoue le secret dans son dernier ouvrage, Le Temps des Tempêtes...

Nicolas Sarkozy : sa déclaration enflammée à Carla Bruni

L'ancien président de la République a également affiché, sans aucun embarras, son côté romantique. Alors que Yann Barthès lui demandait quel titre il avait écouté durant l'été, le chef de l'État a répondu "Quelque chose", un morceau de... sa bien-aimée Carla Bruni ! "Je suis impressionné par ma femme, son talent d'écriture de la musique et des paroles. Et pour vous dire la vérité, même si j'aimais pas, comme c'est ma femme et que je l'aime, j'aimerais. Mais en plus j'aime ce qu'elle fait", a-t-il déclaré. 

"On vient de vivre ces trois mois de confinement, quand même un peu sinistres ; on ne peut plus se saluer, on se méfie de la personne qui est en face (...) Et elle elle fait ce nouvel album Quelque chose, ça donne envie de vivre. Et on en a besoin. Et c'est le rôle des artistes de nous aider à vivre", a-t-il ajouté, manifestement toujours éperdument amoureux de son épouse.