Nicolas Sarkozy révèle l'opération de chirurgie qu'il a cachée aux Français

Nicolas Sarkozy a subi une opération de chirurgie dans le plus grand secret, alors qu'il était chef de l'État. Plus de dix ans plus tard, l'époux de Carla Bruni-Sarkozy s'est confié sur le souci de santé qui l'a "affaibli physiquement" mais qu'il est parvenu à dissimuler...

Nicolas Sarkozy révèle l'opération de chirurgie qu'il a cachée aux Français
© Sergei Karpukhin/TASS/Sipa USA/SIPA

Quelques jours après son divorce d'avec Cécilia Attias, alors qu'il venait d'être élu président de la République, Nicolas Sarkozy a subi une opération chirurgicale dans le plus grand secret. Plus de dix ans plus tard, l'ex-chef de l'État pas tout à fait retraité a levé le voile sur cet épisode longtemps resté confidentiel, dans son ouvrage Le temps des Tempêtes.  
Nous sommes en 2007. Après avoir assisté à un match officiel de rugby, le président de la République de l'époque commence à ressentir des douleurs étranges. "J'avais mal à la gorge, j'étais à mille lieues de penser que c'était grave. Quand le médecin m'a dit : 'On doit vous amener à l'hôpital', j'ai d'abord refusé. Puis au Val-de-Grâce, on m'a diagnostiqué un phlegmon (une infection grave et douloureuse des tissus conjonctifs, ndlr), j'ai compris alors que c'était sérieux". Dare-dare, Nicolas Sarkozy doit passer sur le billard.

Nicolas Sarkozy : pourquoi il a refusé l'anesthésie générale

Malgré tout, le chef de l'État fraichement élu, dont l'agenda est déjà bien rempli, refuse de se laisser immobiliser par cette contingence médicale. Pas question de montrer une telle faiblesse aux Français, alors que son image a déjà été entachée par la nouvelle de son divorce.

"Je devais partir le lendemain au Maroc, il était impossible de rester alité dans une chambre d'hôpital. J'ai dû me faire opérer sans anesthésie générale… C'était quelques jours après mon divorce. Imaginez les commentaires si j'avais annulé mon voyage. J'ai donc effectué cette visite officielle dans ce Maroc que j'aime tant en étant très affaibli physiquement. Dans mon livre, j'ai voulu montrer que, derrière la froideur apparente de la vie publique, il y a la chaleur de la vie, la vraie", s'est-il remémoré dans les pages de son autobiographie.

Mais pourquoi avoir mis cette opération sous boisseau ? "Ce dont je souffrais était très douloureux, mais ne mettait pas en cause mon aptitude à exercer ma fonction. Si je le raconte aujourd'hui, c'est pour montrer qu'à certains égards, la vie quotidienne d'un président n'est pas différente de celle des Français", a-t-il expliqué.