Que devient Benjamin Griveaux, acculé par le scandale des vidéos ?

Le soir du 13 février dernier, des vidéos érotiques (et adultères) attribuées à Benjamin Griveaux ont circulé sur les réseaux sociaux. La polémique a enflé jusqu'au 14 février, triste Saint-Valentin où le candidat a annoncé la fin de son aventure vers la mairie de Paris.
Au cours de la semaine suivante, différentes enquêtes ont révélé que les fichiers étaient destinés à une étudiante de 29 ans, Alexandra de Taddeo, avec laquelle celui qui était alors porte-parole du gouvernement avait eu une liaison en 2018.
Le compagnon actuel de la jeune femme, l'activiste russe Piotr Pavlenski se serait servi dans les appareils numériques de sa petite-amie pour discréditer l'homme politique en divulguant ces documents compromettants. 

Benjamin Griveaux : pleurs, cris puis silence

Beaucoup s'interroge désormais sur ce qu'est devenu le député déchu. Benjamin Griveaux a dû faire face à de grands bouleversements dans sa vie personnelle. Selon Paris Match, l'ex-candidat à la Mairie de Paris aurait très mal vécu les révélations sur son intimité : "L'ancien porte-parole du gouvernement a vécu deux jours de larmes et de colères contre lui et ceux qui l'ont piégé".

Benjamin Griveaux a d'abord voulu protéger sa famille, qui s'est retrouvée de façon brutale sous les projecteurs avec la polémique. "L'urgence, c'était de voir sa femme, Julia Minkowski, pour régler la question avec elle" a précisé un ami. Ils avaient alors décidé d'affronter l'épreuve ensemble, comme l'avait assuré un communiquant du député.

Benjamin Griveaux retourne sa veste et tombe la chemise

Selon BFMTV, Benjamin Griveaux aurait décidé de passer du temps avec sa famille pour apaiser les tensions, ce qui ne l'a pas empêché de faire un détour rapide par l'Assemblée nationale le 18 février : "Il y est allée une heure, discrètement, s'occuper un peu de son courrier mais pas pour siéger. Il n'était d'ailleurs pas en costume", explique le rédacteur en chef de la politique chez Paris Match, Bruno Jeudy.

Mais l'affaire n'est pas conclue. Les révélations continuent du côté des auteurs présumés de la fuite, Selon le site d'information RT, la jeune juriste Alexandra de Taddeo aurait révélé lors de son audition que certaines des vidéos envoyées par Benjamin Griveaux avaient été réalisées "à son bureau au ministère et parfois à son domicile". Un aveu qui place encore une fois l'élu LREM du XVe arrondissement dans une position délicate.