Il prostitue 22 femmes droguées dans un "cachot sexuel" chez ses parents

Raymond Rodio, un New-yorkais de 48 ans, a avoué avoir dirigé pendant quatre ans un réseau de prostitution dans le sous-sol de ses parents. Il y aurait exploité 22 jeunes femmes d'une vingtaine d'années, droguées à la cocaïne, à l'héroïne et au crack.

Il prostitue 22 femmes droguées dans un "cachot sexuel" chez ses parents
© Jaromír Chalabala

Il aurait dirigé pendant près de quatre ans un véritable "cachot sexuel" dans le sous-sol de ses parents, dans le plus grand secret. Raymond Rodio, un Américain de 48 ans vivant à Sound Beach à New York, a plaidé coupable le 11 février à plusieurs chefs d'accusation : trafic sexuel, vente criminelle de drogue et  prostitution. L'homme est accusé d'avoir séquestré et drogué une vingtaine de jeunes femmes, les forçant ensuite à avoir des relations sexuelles pour de l'argent.
Selon le bureau du procureur du district du comté de Suffolk, l'homme aurait été arrêté lors d'un simple contrôle de routine en août 2018. Un officier aurait alors découvert l'une de ses victimes à l'arrière de sa voiture. Selon Patch.com, l'homme se présentera devant un juge le 9 mars. Il pourrait écoper jusqu'à 9 ans de prison ferme, ainsi que 5 ans de surveillance après sa libération et une inscription comme délinquant sexuel. 

Les femmes n'avaient ni toilettes ni douche 

D'après les autorités, les femmes vivaient dans des conditions insalubres. Enfermées dans ce cachot, elles n'avaient pas d'accès à la douche ni aux toilettes, et étaient contraintes de faire leurs besoins dans un seau.

Agissant en tant que véritable proxénète, l'homme aurait publié des annonces de ses services sur des sites web. Il aurait conservé la totalité des revenus des femmes pour lui-même, utilisant cet argent pour s'acheter de la drogue. 

Raymond Rodio; ses parents n'étaient pas au courant 

D'après le procureur, les parents de Raymond Rodio, tous les deux âgés de 74 ans, ne savaient rien des atrocités qui avaient lieu dans leur propre sous-sol. "La porte du sous-sol a une serrure extérieure dont Raymond Rodio avait la seule clé", a déclaré le bureau du procureur dans un communiqué. La mère a nié en bloc l'existence de ce "cachot sexuel". "Il ne se passait rien chez moi", a-t-elle déclaré.