Lisa Azuelos, freinée par sa mère Marie Laforêt : "Mes parents m'ont empêchée de faire du cinéma"

Si Lisa Azuelos est désormais une réalisatrice reconnue et applaudie pour ses films LOL, Une Rencontre, ou encore Dalida, la fille de Marie Laforêt a d'abord travaillé dans la finance, afin de rassurer sa mère et son père, l'homme d'affaires Judas Azuelos. "J'ai toujours eu envie de faire du cinéma, mais comme j'ai eu mon bac à 16 ans, mes parents m'ont toujours empêché de faire du cinéma, parce qu'il fallait que j'attende d'avoir 18 ans", a expliqué la cinéaste de 54 ans dans l'émission Passage des Arts, sur France 5. Même avec une mère artiste, Lisa Azuelos a dû lutter pour exercer le métier de ses rêves, réalisatrice de films. "On m'a dit 't'as eu ton bac, fais des études jusqu'à 18 ans, après tu verras', après on m'a dit "écoute t'as un DEUG, fais un maîtrise", et puis après on m'a dit 'c'est dommage, avec une maîtrise, de pas avoir un vrai métier'". 

Lisa Azuelos, découragée par sa mère

Finalement, après quelques années passées à travailler dans la finance, la fille de Marie Laforêt a écouté son instinct et s'est lancée dans le monde du cinéma. "Je me suis dit ce que beaucoup de gens dans la finance devraient se dire : ça suffit", a-t-elle commenté.

Sa mère ne l'avait pourtant pas encouragée à se lancer dans cette voie, loin de là. "Elle m'a toujours dit : 'C'est un métier de cons' donc elle m'en a plutôt dégoûtée". Mais il en fallait plus pour que Lisa Azuelos renonce à ses rêves. "Est-ce que j'ai une tendance rebelle ? Certainement, puisqu'en général quand on m'interdit quelque chose j'y vais. Mais je pense qu'on voit ça maintenant avec l'épigénétique quand on dit que les chiens ne font pas des chats". 

Lisa Azuelos n'en veut pas à Marie Laforêt

Malgré le manque de soutien et l'absence de sa célèbre mère qui écumait les scènes de concert durant son enfance, Lisa Azuelos ne lui en veut pas. La cinéaste avait récemment confié à Gala : "Pour toutes les femmes, choisir, c'est renoncer. Ma mère a choisi une carrière, puis une vie de femme, ce n'était pas dirigé contre moi. De toute façon, plus on vieillit, moins on prend les choses personnellement, et c'est tant mieux". La réalisatrice, qui s'était préparée à la mort de sa mère, sait bien que le temps guérit les blessures...