Maëva Coucke (Miss France 2018), victime d'un torrent de haine : "Ça va trop loin, me faire traiter de…"
Alors que l'actuelle Miss France, Angélique Angarni-Filopon, est sous le feu des critiques et insultes depuis son élection, une ex reine de beauté est aussi victime d'attaques ignobles : Maëva Coucke.

Ce mercredi 22 janvier, Olivier Delacroix sera de retour avec un tout nouvel épisode de son programme Dans les yeux d'Olivier. Une émission, diffusée en seconde partie de soirée sur France 2, entièrement consacrée au cyberharcèlement, et aux drames qu'il engendre. On y entendra le témoignage d'une ex Miss France : Maëva Coucke.
Maëva Coucke insultée de tous les noms : "Qu'on vienne me salir..."
Alors qu'elle a été sacrée Miss France 2018 - quand elle n'avait que 23 ans -, Maëva Coucke continue aujourd'hui encore de subir du cyberharcèlement et doit composer avec le sexisme. Aujourd'hui devenue influenceuse spécialisée dans la beauté et l'automobile, elle assure recevoir quasi quotidiennement des insultes sur son physique comme "squelette", "planche à pain", "manche à balai" ou encore "erreur de la nature"… Des critiques sur son apparence qui font tristement écho avec celles dont est aussi victime Angélique Angarni-Filopon, qui doit en plus faire avec le racisme et une supposée victoire du wokisme selon ses détracteurs.
"C'était le rêve de ma vie. Je savais qu'à ce moment-là, ma vie allait changer. Et finalement, je me suis pris une vague de haine. Me faire traiter de pute ou de salope, je n'en demandais pas tant, je voulais juste être Miss France (...) J'ai retrouvé des critiques que j'avais connues quand j'étais au collège. Sauf que là, il s'agissait d'adultes. Je n'avais même jamais remarqué que les gens étaient si méchants et si virulents", a-t-elle expliqué à Olivier Delacroix. Avant de confier : "Ce n'était pas la Miss France qui était visée, mais moi en tant que femme (...) J'ai toujours essayé d'être une bonne personne. Qu'on vienne me salir, ça m'a désemparée."
"Des gens préfèrent ne plus être en vie" : Maëva Coucke tire la sonnette d'alarme
Selon Maëva Coucke, qui a récemment été opérée d'un panaris en plein pendant Noël, les Miss France sont devenues une cible de choix des haters. "On pensait avoir atteint le sommet avec Ève Gilles, et on se rend compte que non avec Angélique, où se mêlent les propos racistes. On n'est pas préparées à ça", a-t-elle confié en parallèle à La Voix Du Nord.
Bien consciente que cette prise de parole l'exposera une nouvelle fois à une vague de harcèlement, l'ancienne Miss Nord-Pas-de-Calais préfère prendre le risque et ainsi éveiller encore un peu plus les consciences. "Ça va trop loin. Ceux qui sont derrière Facebook, Instagram, TikTok ou X doivent comprendre que le cyberharcèlement est un fléau et que c'est à eux d'agir", a-t-elle fait savoir. Avant de conclure amèrement : "À cause de mots méchants, des gens préfèrent ne plus être en vie".