Olivia Ruiz, une "bourge" ? "Parce que j'habite à..."

Avant de connaître la gloire à la Star Academy en 2001, Olivia Ruiz a passé plusieurs années au cours desquelles elle peinait à joindre les deux bouts. La chanteuse de 44 ans, qui est invitée dans l'émission Un dimanche à la campagne ce 24 mars sur France 2 avec Frédéric Lopez, s'est confiée sur ses tendres années qui n'étaient pas si tendres, auprès de Madame Figaro.

Olivia Ruiz, "en colère" : ce qui la "rendait dingue"

L'interprète de La femme chocolat souhaitait déjà vivre de sa passion dès ses 17 ans. A l'époque, elle chantait le soir dans un bar où elle était également technicienne de surface afin de payer le loyer d'un petit appartement qu'elle a décrit comme une "cage à poule". Elle avait d'ailleurs formé un groupe de Rock appelé Five avec lequel elle se produisait régulièrement.

La jeune femme avait adopté une posture de rebelle, "terriblement en colère" face à la société qui l'entourait. "Ce que je découvrais du monde adulte me donnait la nausée", a-t-elle confié avant de détailler : "J'avais presque l'âge d'entrer en fac et je découvrais qu'il n'y avait pas assez de place pour tous à l'université. On savait que nos parents allaient devoir se sacrifier pour nous et se priver de tout. Cela me rendait dingue".

Olivia Ruiz, une "bourge" ? 

Aujourd'hui, Olivia Ruiz - de retour avec un nouvel album intitulé La Réplique - ne se sent pas si éloignée de la jeune fille qu'elle était, "en quête d'une pureté sans concession". "Elle est toujours en moi", a assuré la chanteuse qui note pourtant une différence de taille entre sa vie actuelle et celle qu'elle avait imaginée à l'époque. "La jeune fille de 17 ans que j'étais me regarde parfois avec une certaine désapprobation et me traite de 'bourge' parce que j'habite à Montmartre", a-t-elle déclaré avec franchise.

L'ancienne demi-finaliste de la première édition de la Star Academy, remportée par Jenifer, habite le quartier depuis plus d'une dizaine d'années et elle s'y sent particulièrement bien ! "Je suis une Montmartroise d'adoption, comme si j'étais protégée par les fantômes de ces grandes chanteuses. Quand j'ai une insomnie, je me balade la nuit à Pigalle", avait-elle confié au JDD. 

Mais malgré ce changement radical de vie survenu lorsqu'elle a connu le succès, Olivia Ruiz ne regrette rien. "Je me suis mis un point d'honneur à rester simple, humble, jamais coupée du monde", a-t-elle conclu dans Madame Figaro. Fidèle à elle-même jusqu'au bout…