Malgré son "malaise", Yvan Attal assume d'avoir signé la tribune pour Depardieu - 2 stars ont refusé in extremis

Les signataires en prennent plein la tête... Yvan Attal a signé la tribune polémique en soutien à Gérard Depardieu et, face au bad buzz, il s'est expliqué sur BFMTV. Malgré son "malaise", lui a signé quand deux autres stars ont renoncé au dernier moment...

Malgré son "malaise", Yvan Attal assume d'avoir signé la tribune pour Depardieu - 2 stars ont refusé in extremis
© SYSPEO/SIPA

Mais qu'avaient les signataires en tête au moment de signer la tribune en soutien à Gérard Depardieu ?  Une cinquantaine de personnalités telles qu'Arielle Dombasle, Nathalie Baye, Jacques Dutronc ou encore Carole Bouquet ont approuvé ce texte publié le 25 décembre sur Le Figaro qui dénonçait un "lynchage médiatique" envers Gérard Depardieu, accusé de viols, agressions sexuelles et visé pour ses propos polémiques dans Complément d'enquête. Yvan Attal compte également parmi les signataires de cette tribune, mais quelque chose le gène dans ce texte...

Yvan Attal : son "malaise" face à la tribune qui ne lui "va pas totalement"

Invité sur BFMTV le 28 décembre, l'acteur a révélé que, malgré sa signature, il ressentait un "malaise" face à cette tribune. Et le conjoint de Charlotte Gainsbourg de s'expliquer  : "J'ai signé cette pétition qui ne me va pas totalement. Mais je l'ai signée parce qu'il y avait quelque chose de plus fort que ce qui me dérangeait dans cette pétition. Et d'ailleurs je l'ai dit aux gens qui ont écrit cette pétition. Je leur ai demandé de reformuler des choses, de parler de certaines choses, ils n'ont pas voulu".

Le comédien a donc tenu à expliquer "pourquoi, au-delà de cette pétition", il a signé et a d'abord simplement précisé : "Parce qu'il y a trop de choses qui ne vont pas". Selon lui, au lieu de représenter un véritable soutien à Gérard Depardieu, cette signature a surtout été un moyen pour Yvan Attal de fustiger le "lynchage" sur celui-ci. "Cet homme, avant d'être un acteur, est un citoyen lambda. Et on lui réserve un sort qui n'est pas le sort qu'on réserverait à n'importe quel citoyen lambda. Parce qu'il est un monstre sacré, mais moi je m'en fous qu'il soit un monstre sacré", a-t-il regretté.

L'acteur a assuré que son intention n'était pas de se placer "contre les femmes" ni contre les victimes présumées, mais de condamner le tribunal médiatique : "C'est tous les jours dans les journaux et c'est justement parce qu'il y a une instruction qu'il faut laisser la justice parler". Mais il n'y a pas que les faits d'agressions supposés qui lui sont reprochés. Il y a son comportement global envers les femmes...

Catherine Deneuve et Alain Chabbat étaient sur le point de signer, mais...

Comme Yvan Attal, plusieurs acteurs étaient en accord avec une partie de la tribune, mais ne soutiennent pas pour autant Gérard Depardieu. Selon des révélations du Canard Enchaîné, "la liste des signataires a été plusieurs fois modifiée entre le 22 et le 26 décembre", certains ayant fortement hésité à apposer leur nom à ce texte. Selon le média, il s'agirait, entre autres de Catherine Deneuve et Alain Chabat, qui se seraient ravisés au dernier moment.

Si Patrick Chesnais, lui, n'a pas signé cette tribune, il n'a pas hésité à défendre Gérard Depardieu sur BFMTV. Au sujet des propos chocs de Gérard Depardieu diffusés sur Complément d'enquête, notamment lorsqu'il avait lâché : "S'il galope, elle jouit", face à une jeune cavalière de 11 ans sur un cheval, Patrick Chesnais a lâché : "Ce n'est pas si grave. On a voulu en faire un truc grave parce que cette petite fille, cette jeune fille était à 100 mètres et que lui continue son baratin dans son coin". Il a toutefois précisé qu'il comprenaient que les propos aient pu offusquer.

Macha Méril atomise ses "camarades du show-business"

Quant à Macha Méril, elle a au contraire fustigé cette tribune et ses "camarades du show-business" : "Ils ne réfléchissent pas ? Il y avait quand même des mesures à prendre, au moins un mot de regret et d'excuse de la part de Gérard Depardieu".

"J'ai trouvé que ce n'était pas digne de cette profession", a-t-elle ajouté avant de dénoncer un "copinage" flagrant parmi les signataires de cette tribune qui fait couler tellement d'encre.