Nabilla, "anéantie" : pourquoi elle a eu "envie de mourir"

Alors que la série documentaire Nabilla : Sans Filtre débarque sur Amazon Prime Video, l'influenceuse s'est confiée à Télé Loisirs sur les moments les plus douloureux de sa vie, durant lesquels elle a "pensé à mourir".

Nabilla, "anéantie" : pourquoi elle a eu "envie de mourir"
© Vianney Le Caer/AP/SIPA

L'ancienne starlette des Anges a vu sa vie transformée après avoir prononcé sa réplique culte: "Non mais allô, tu es une fille et tu n'as pas de shampoing". Dix ans après le phénomène Nabilla, la jeune femme de 29 ans a reçu dans sa maison de Dubaï les caméras de Prime Vidéo. Héroïne d'un docu-réalité composé de 7 épisodes, disponibles à partir de vendredi 26 novembre, l'influenceuse s'y confie comme jamais, sans filtre.
Au cours d'un épisode, Nabilla revient notamment sur le déferlement de violence dont elle a été victime de la part des médias à ses débuts. Personnalité française la plus suivie sur Instagram avec 6,8 millions de followers, elle s'est confiée à Télé-Loisirs sur cette période compliquée de sa vie, qui auraient pu la pousser à y mettre un terme.

Nabilla, dévastée : "J'ai pensé à mourir"

Épuisée par l'acharnement médiatique qu'elle a subi au début de sa carrière, Nabilla a confié à Télé-Loisirs avoir eu envie de disparaitre. "Franchement, à un certain moment, j'en avais vraiment marre. Je n'en pouvais plus de cet acharnement. J'ai eu envie de mourir", raconte celle qui s'est déjà dite "détruite" par la violence des journalistes et de la presse people à son égard. "Tous les jours, il y avait des nouveaux articles sur moi. Avec de nouvelles rumeurs dégradantes. Je coupais mon téléphone, mais dès que je sortais, je voyais les couvertures des magazines. Dès que j'allumais ma télé, j'entendais mon prénom. On m'inventait une vie, des choses que je n'avais pas faites", détaille-t-elle.
Mais la presse ne s'est pas arrêtée là. La mère de Milann, 2 ans, rapporte une anecdote au sujet d'une interview entre son père et un célèbre magazine, truffée de calomnies. "Un journaliste de ce magazine a appelé mon père à son travail. Ils ont titré en couverture une chose que mon père n'avait pas dite. Ils avaient titré 'J'ai honte de ma fille'. À 20 ans, voir ça, alors que tu n'as pas vu ton père depuis dix ans, ça t'anéantit. C'est dans ces moments-là que j'ai pensé à mourir", raconte-t-elle.

Nabilla : ce qui a changé aujourd'hui

Si le parcours de Nabilla vers la notoriété n'a pas été un long fleuve tranquille, désormais, la jeune femme entretient de bonnes relations avec les médias. Elle a appris à se faire respecter et à poser ses limites. "Aujourd'hui, les gens sont hyper bienveillants et respectueux avec moi. Quand je suis en promo, j'aime bien faire le tour des plateaux télé. Ça me permet de donner mon avis sur l'actualité, d'échanger avec des journalistes. J'ai aussi plus de facilité à remettre les gens à leur place aujourd'hui. J'ai acquis plus d'expérience. À l'époque j'étais l'agneau dans la bergerie. C'était : viens on l'invite et on lui tape dessus", a conclu l'influenceuse.