Nabilla, condamnée à 20 000 euros d'amende : pourquoi ?
Nabilla Benattia a accepté de payer une amende de 20 000 euros, après avoir été épinglée par la répression des fraudes, pour avoir fait en 2018 la promotion du Bitcoin sur Snapchat sans mentionner qu'elle était rémunérée pour cela.
Dans une story publiée sur Snapchat, Nabilla mettait en avant la gratuité d'un service proposé par un site boursier et des perspectives de gains considérables, ce que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a assimilé à des "pratiques commerciales trompeuses".
20.000 euros "proposés et acceptés" par Nabilla
Consciente de ses torts (et soucieuse de préserver son image), on apprend aujourd'hui que c'est Nabilla qui a, avec l'accord du procureur de Paris, proposé et accepté cette amende de 20.000 euros.
Le ministre de l'Économie Bruno le Maire a réagi sur Twitter et appelé à signaler auprès de la DGCCRF les "comportements trompeurs" et "publicités déguisées".
Je ne suis pas au-dessus des lois et jassume les conséquences de mes actes.
— Nabilla Vergara (@Nabilla) July 28, 2021
Ce métier est nouveau et nous navons toujours pas de règlementation stricte.
Jespère que cet accord permettra déveiller les consciences et la nécessite d'encadrer notre activité
Les influenceurs doivent informer leur communauté quand ils sont rémunérés pour faire la promotion de produits.
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) July 28, 2021
Luttons ensemble contre les publicités déguisées. Signalez ces comportements trompeurs sur https://t.co/orHLa3bwPO.@alaingriset @dgccrf https://t.co/1SF9t3NOaw
Monsieur Le Ministre, Je suis a votre disposition pour échanger et avancer ensemble https://t.co/etq0w1On0i
— Nabilla Vergara (@Nabilla) July 28, 2021
"Le défaut d'indication du caractère publicitaire de sa publication (par un logo ou une mention orale ou écrite par exemple) constitue une pratique commerciale trompeuse à l'encontre de ses abonnés qui peuvent croire à tort que la promotion de l'influenceuse résulte d'une expérience personnelle positive désintéressée", souligne la DGCCRF dans un communiqué publié mercredi 28 juillet.