Ce radar fait exploser les PV : les automobilistes réussissent à le faire corriger

C'est un cas extrêmement rare : obtenir gain de cause face à un radar automatique... Car la plupart du temps, les contestations ne permettent pas réellement au conducteur d'être acquitté. Les amendes pour excès de vitesse ainsi que la perte de points sur son permis de conduire sont de plus en plus fréquentes sur les routes, notamment avec le développement des radars qui parviennent de mieux en mieux à détecter les infractions grâce à l'intelligence artificielle. Mais il arrive parfois, dans de rares cas, qu'une défaillance soit à l'origine d'une pluie de PV. 

C'est notamment ce qu'il s'est passé début septembre dans l'Hérault, sur la RN109, à l'entrée de Montpellier. Les usagers de la route dénonçaient au journal Le Figaro une véritable injustice : "à peine 50 mètres séparaient le panneau annonçant la chute de vitesse de 110 à 90 km/h et l'œil électronique chargé de verbaliser les contrevenants", précise le quotidien qui explique que la manœuvre de freinage était quasi impossible sur ce tronçon d'à peine trois kilomètres.

Face à la colère des automobilistes, la préfecture de l'Hérault a finalement plié. Un premier panneau de limitation à 90 km/h aurait été installé à 150 mètres en amont pour permettre un simple rappel à l'approche du radar en question. 

Cette adaptation de la signalisation devrait ainsi permettre aux automobilistes d'adapter leur allure en anticipant davantage pour ne pas risquer une contravention. Selon RMC, près de 1 000 véhicules étaient flashés chaque jour sur ce tronçon, un chiffre qui devrait nettement diminuer avec la nouvelle configuration. Plusieurs associations d'usagers saluent la décision, estimant qu'elle corrige un "piège" dénoncé depuis des mois.