Toutes à l'école récolte des dons pour scolariser les enfants

En 2005, la journaliste Tina Kieffer a fondé l'association "Toutes à l'école". Dans le monde, plus de la moitié des enfants non scolarisés sont des filles. Voilà la mission de l'association : les accompagner et les aider à atteindre un haut niveau d'études. Car depuis le génocide par les Khmers rouges, le Cambodge a perdu 90% de ses intellectuels, et l'éducation en place est souvent réservée aux garçons, quand les filles restent aider leurs mères à la maison. Mais dans l'établissement fondé par Toutes à l'école Happy Chandara, bâti au Cambodge, non loin de la capitale Phnom Penh, les filles ont droit à une éducation gratuite, elles y sont aussi nourries et suivies d'un point de vue médical. Elles sont aujourd'hui 1 300 à pouvoir en bénéficier. Chaque année, 100 nouvelles étudiantes y sont admises. L'association les accompagne sur toute la durée de leurs études, jusqu'à leur premier emploi. 

"Levons un doigt pour l'éducation des + fragiles"

Pour continuer de faire vivre cette aventure, qui ne cesse de se déployer, l'association lance, pour la deuxième année consécutive, une opération de mini dons aux caisses des magasins. Le projet, qui s'étalera du 14 septembre au 4 novembre 2020 est baptisé "Levons un doigt pour l'éducation des + fragiles". Une action d'autant plus nécessaire en période de crise sanitaire. Concrètement, sur cette période, les magasins partenaires proposeront d'arrondir son panier d'achat à l'euro supérieur. Le projet de 2019 avait réuni 3 600 enseignes, et permis aux consommateurs de "donner du sens à leurs achats", contre un don symbolique. Cela sera possible dans les Monoprix, Franprix, Casino, Naturalia. Mais aussi chez Sephora, Caroll ou encore Etam, avec pour objectif commun de contribuer à scolariser des enfants du monde entier. 

Cette année, Toutes à l'école ne sera pas la seule association bénéficiaire des dons. L'opération s'élargit et intègre cette fois-ci Ma chance moi aussi, qui accompagne actuellement plus de 200 enfants, filles et garçons, issus de familles en fragilité éducative. Et ce, sur la durée totale de leurs études. Les deux associations comptent sur ces dons pour des projets distincts. Toutes à l'école souhaiterait bâtir un nouvel internat pour le campus Happy Chandara, leur permettant d'accueillir des petites filles isolées. "Ma chance moi aussi" entreprend la construction d'un centre à Drancy, dédié aux enfants de quartiers prioritaires. Pour rendre cette opération visible et de fait, possible, Publicis réalise bénévolement un spot publicitaire aidé des parrains et marraines de l'association, comme Anne-Claire Coudray, Sophie Davant, Michel Drucker, Julian Bugier, Patricia Loison ou encore Aurélie Casse. Tous les dons seront tracés, pour une opération 100% transparente, grâce à l'agrément "Don de confiance". Les résultats seront ensuite publiés sur le site internet de l'association.