Ne manquez pas Ça !

Succès colossal au box-office américain, "Ça", son clown Grippe-Sou et son Club des Losers débarquent dans les salles françaises aujourd'hui. Plus qu'un film d'épouvante, l'adaptation ciné du roman de Stephen King publié en 1986 brasse les genres et livre une œuvre riche, émouvante et rétro. Voici 10 raisons de courir voir ce plaisir non coupable.

Ne manquez pas Ça !
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  • Parce que Ça fait peur... C'est un peu bête à dire, mais un film classé horreur ou épouvante doit faire peur. Ça réussit à créer de la tension dans des scènes qui se passent en journée, mais nous fait aussi sursauter et nous tendre sur notre siège. On a porté trois fois notre main à notre bouche ouverte, les yeux écarquillés pendant la séance. Validé : ✓.
  • ... mais que Ça fait rire. Pas évident d'insuffler de la légèreté et des rires francs dans un film d'épouvante. Pari réussi pour Ça qui s'appuie sur la gouaille des acteurs (irrésistible Finn Wolfhard en tête), la dynamique de groupe et les répliques cinglantes et ciselées des jeunes ados, en plein éveil amoureux. 
  • Pour le clown Pennywise. Sous la perruque rousse et le crane bombé du clown, prénommé Grippe-Sou en français, se cache l'acteur Bill Skarsgård. Si l'utilisation des images de synthèse peut laisser un poil de marbre, la voix travaillée, la gestuelle désarticulée et les yeux jaunâtres du clown glacent le sang (qui coulera à flots abondants pendant les 2h15 minutes). Contrairement à certains films qui jouent sur la subtilité et la suggestion, Ça montre son monstre dans de nombreuses scènes, de manière frontale et avec des dialogues riches.
  • Pour les acteurs. Stephen King a choisi des adolescents comme protagonistes car s'ils sont trop grands pour croire au Père Noël, ils sont encore prompts à avoir peur des monstres et à se demander si quelque chose ne se cache pas sous leur lit. Le réalisateur Andy Muschietti a respecté cela et a constitué un casting de sept jeunes acteurs, quasi inconnus, mais qui donnent tout le charme à ce film incarné où ces outsiders se battent contre leurs peurs et Pennywise. Clairement, le Loser's Club, on veut en être !
  • Pour les thématiques abordées. Le clown se nourrit des peurs des enfants et les confronte à leurs angoisses. Mais ces ados pas comme les autres ne sont pas qu'en proie à des peurs immatures et enfantines. Certes, deux d'entre eux sont effrayés par les clowns et un tableau étrange. mais les autres personnages combattent le deuil d'un frère tué par Grippe-Sou lui-même, la peur d'un père abusif et pédophile, l'hypocondrie et la peur des microbes ou encore la perte des parents tués dans un incendie.
  • Pour les années 80. De la bande-son (New Kids on the Block) aux décors, en passant par les looks et les coupe mulet, le film sent bon les eighties comme on les aime. Il s'agit d'une volonté du réalisateur de plonger ses protagonistes dans les années 1980, alors que l'intrigue du roman de Stephen King place l'histoire dans la fin des années 1950.
  • Pour les fans des Goonies, de Stanger Things ou de Super 8. Que les amateurs du film culte Les Goonies, les binge watcheurs de la série à succès de Netflix Stranger Things et ceux qui ont aimé l'atmosphère de Super 8 filent voire Ça. On y retrouve l'esprit de groupe, les outsiders auxquels on s'attache, du fantastique et ce qu'il faut d'horreur, de gore et de glauque. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les frères Duffer, créateur de Stranger Things, ont voulu adapter le roman de Stephen King il y a plusieurs années, sans succès. Pour Ça, le jeune Finn Wolfhard, également acteur la série de Netflix, enfourche de nouveau sa bicyclette. CQFD.
  • Parce qu'une suite est prévue. Le roman de Stephen King va être adapté en deux parties par Andy Muschietti. Sans spoiler l'intrigue, le clown Pennywise revient tous les 27 ans pour terroriser la ville de Derry. Le deuxième volet de Ça nous fera découvrir le Club des Losers adulte. Si le casting est encore inconnu, les jeunes acteurs ont déjà annoncé leurs préférences concernant ceux qui pourraient interpréter leur personnage adulte : Christian Bale, Joseph Gordon Levitt, Jessica Chastain, Chris Pratt ou encore Bill Hader. 
  • Parce que tout le monde en parle. Avant même sa sortie, c'est la bande-annonce qui a fait parler d'elle, explosant le record de visionnages en 24 heures. Puis, la critique américaine a unanimement encensé le film. Avant que Xavier Dolan ne déclare que Ça est son film préféré du siècle ; Titanic étant l'un de ses préférés du siècle passé. Et nous on aime Xavier Dolan. Et Titanic.
  • Parce que Stephen King valide Ça. De son propre aveu, l'auteur n'avait pas aimé l'adaptation de Shining par Stanley Kubrick, pourtant reconnue comme réussie et culte depuis sa sortie. Mais le romancier a validé le remake d'Andy Muschietti tweetant, en mars dernier, que le film a dépassé ses attentes. Les nôtres également !

Ça d'Andy Muschietti, au cinéma le 20 septembre. Interdit aux moins de 12 ans.

"Ça : bande-annonce"