A Cappella: portrait de femme violée

Avec "A Cappella", en salles le 19 novembre, Lee Sujin signe un portrait de femme bouleversant et une amère critique de la société sud-coréenne.

Han Gong-ju, jeune lycéenne, est contrainte de changer d'établissement scolaire et d'emménager, pour un temps, chez la mère d'un de ses professeurs, tandis qu'une enquête policière suit son cours dans son quartier d'origine. N'ayant en apparence rien à se reprocher, Gong-ju parviendra-t-elle à échapper à son passé ?
A Cappella raconte avec justesse l'histoire de cette jeune fille victime d'un viol collectif, contrainte de fuir et de se cacher au lieu d'être supportée et aidée.
La mise-en-scène entrecoupée par des allers-retours dans le temps nous fait réaliser au fur et à mesure que le film se déroule qu'Han Gong-Ju n'est pas celle qu'on l'accuse d'être.
L'interprétation de Chun Woo-Hee est étonnante, tant par sa force que par sa sincérité. La musique, incroyablement douce par rapport à la violence des faits et la cruauté de la société, ne fait que sublimer le tout. Un must-see.

A Cappella, en salles le 19 novembre.  

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A Cappella, en salles le 19 novembre © Dissidenz film