Libido en pandémie : les célibataires font moins l'amour qu'avant

L'été s'ra chaud... enfin pas trop ! Déconfinés, mais pas libérés, les célibataires y vont mollo sur les câlins. Selon une étude Ifop pour Pornhub, si les Français ont une activité sexuelle plus importante que pendant le confinement, ils sont beaucoup à rester (très) vigilants face au coronavirus... voire abstinents.

Libido en pandémie : les célibataires font moins l'amour qu'avant
© ightfieldstudios/ 123RF

Les beaux jours sont arrivés, les températures continuent de grimper, et surtout... le confinement est terminé ! Depuis la fin de cette période de célibat forcé (pour beaucoup de Français), les rencontres amoureuses et nuits torrides sont reparties de plus belle. C'est le constat de cette étude commandée par le site Pornhub et réalisée par l'institut Ifop, qui a interrogé moult célibataires sur leur vie sexuelle durant le premier mois post-confinement.
Alors que 13 % d'entre eux ont eu des relations intimes pendant les deux mois de confinement, ils étaient 33 % à avoir pu grimper aux rideaux après le déconfinement

Quand le coronavirus agit sur la vie sexuelle

Une nette augmentation de l'activité sous la couette qui a tout de même été légèrement freinée par les mesures de distanciation sociale, puisqu'ils étaient 44 % de célibataires à avoir eu des relations sexuelles durant le mois précédant le confinement...

Certains Français tiennent donc tout de même à rester vigilants. Seulement 6 % des sondés dont la vie sexuelle a repris après le déconfinement ont eu un rapport avec une personne qu'ils venaient de rencontrer

Du sexe, oui, mais avec prudence...

"On disait qu'avec la disette sexuelle imposée pendant le confinement, on allait observer une boulimie de sexe, mais cette enquête montre que la tendance est plutôt à la prudence", constate François Kraus, directeur du pôle "Genre, sexualités et santé sexuelle" de l'Ifop. 

La prudence conduit même 59 % des sondés à éviter d'avoir un rapport intime avec une personne pour qui les risques de contamination sont plus élevés, comme un membre du personnel soignant. Ils sont même 58 % à refuser de passer la nuit dans les bras d'une personne ayant déjà été touchée par le coronavirus, bien qu'elle soit totalement rétablie. 

Même après le confinement, la pandémie continue de transformer la vie sexuelle des Français...

Étude réalisée par Ifop pour Pornhub, entre le 9 et le 12 juin 2020, sur un échantillon de 3 018 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.