Une étude a enfin déterminé les conditions idéales pour courir

"Il fait trop chaud", "il pleut", "la nuit est déjà tombée"... Les freins à la course à pied sont nombreux. Adidas vient de dévoiler les résultats d'une étude qui liste les conditions optimales pour enfiler ses baskets.

Une étude a enfin déterminé les conditions idéales pour courir
© Adidas

Parfois, ce n'est pas l'envie de courir qui manque, mais les éléments qui ont raison de la bonne volonté. Les températures glaciales, la pluie torrentielle, la canicule écrasante, la nuit qui tombe trop tôt... Avec Folcadata, Adidas a mené une étude auprès de 2 674 coureurs à Londres, New York, Los Angeles, Paris, Berlin, Dubaï, Mexico, Pékin, Séoul, Shanghai et Tokyo. L'objectif : comprendre les freins à la course à pied et déterminer les conditions idéales d'un run agréable. À l'issue de l'enquête, des résultats surprenants. Porter des chaussures inconfortables pendant sa pratique décourage davantage les sportif-ve-s que la chaleur, le froid, le manque de motivation ou les surfaces accidentées. Une gêne qui, dans 37 % des cas, entraîne la réduction du temps de course, quand elle n'a pas un impact sur l'humeur des coureur-euse-s. De bonnes baskets associées à une matinée ensoleillée, une température de 19,8°C et une légère brise dessinent le cadre idéal pour un entraînement réussi. Ces résultats permettent à Adidas de promouvoir sa dernière innovation running, la gamme Supernova composée de trois modèles, la Rise, la Solution et la Stride. Des chaussures dotées de la technologie Dreamstrike+, une mousse à l'amorti remarquable.

D'autres freins à la pratique sportive en extérieur pour les femmes

Non évoquées par l'étude d'Adidas et Folcadata, les problématiques de sécurité qui ont des conséquences sur la pratique sportive des femmes en extérieur. Harcèlement de rue, commentaires déplacés et situations dangereuses dissuadent certaines de courir au levé du jour ou à la tombée de la nuit. C'est pour cette raison que des initiatives, comme celle menée par l'association Sine Qua Non, ont vu le jour. Son manifeste : "La rue est un terrain de conquête immense pour les sportives qui doit leur garantir la liberté de pratique quels que soient le lieu, l'horaire et leurs tenues et qui doit servir à visibiliser la pratique du sport par les femmes." C'est pour cette raison que l'organisation, lancée en 2017 par Mathilde Castres, organise des matchs de foot dans les city stades et des runs dans les rues d'Île-de-France. Le 9 mars, c'est une course de 6 ou 10 km entre Paris et la Seine-Saint-Denis qui est ouverte au public pour sensibiliser au sport à destination de tous-tes. Ne reste plus qu'à s'inscrire.