Procès Pistorius : le sportif ne souffrait pas de trouble mental

Après un mois d'ajournement, le procès d'Oscar Pistorius a repris son cours à Pretoria. La batterie d'examens médicaux a révélé que l'accusé était "sain d'esprit" au moment du drame.

"Blade Runner" n'est pas fou. Oscar Pistorius, accusé du meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, avait toute sa tête au moment où il a tiré sur sa compagne. Après un mois d'observations médicales, les quatre experts qui l'ont examiné sont formels : l'accusé ne présente aucun trouble mental, comme l'avançait la défense. Les avocats de l'athlète sud-africain avaient expliqué qu'il souffrait d'un trouble anxieux généralisé depuis l'enfance, raison pour laquelle il aurait abattu son amie ce fameux soir de la Saint-Valentin 2013.
"M. Pistorius était en mesure d'apprécier que ce qu'il faisait était mal", souligne le rapport psychologique. Le champion paralympique est donc responsable pénalement de son geste. Il ne pourra pas bénéficier de circonstances atténuantes. Depuis l'ouverture du procès à Pretoria, le sportif affirme qu'il pensait qu'un cambrioleur était entré par la fenêtre de sa salle de bains. Il avait alors tiré quatre fois à travers la porte et tué le mannequin qui se trouvait dans la pièce. Il risque la prison à vie.