Valérie Trierweiler se range des voitures

Dans sa première interview officielle, publiée ce matin dans Ouest-France, Valérie Trierweiler fait quelques révélations et revient sur certains de ses agissements post-élection.

Pour la première fois depuis l'élection de son Président de compagnon en mai 2012, Valérie Trierweiler s'est confiée à la presse. Ce matin, le quotidien Ouest-France publie une interview exclusive de la première dame de France.

Non à la télé !

Quelques mois avant le premier scrutin de la présidentielle 2012, Valérie Trierweiler cesse d'animer des émissions politiques sur Direct 8 (aujourd'hui D8), chaîne pour laquelle elle travaillait depuis sept ans. Elle y présentait en revanche, depuis janvier 2012, l'émission Itinéraires, consacrée aux personnalités du show business. Mais faute d'audience, cette émission a été arrêtée deux mois après. Quid de la carrière télévisée de la première dame ? Si tant est qu'un tel rôle puisse être compatible avec une carrière télévisée, surtout dans le domaine politique... Dans son interview, elle dit justement comprendre "que, pour certains, être la compagne du Président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations voire un trouble". Et arrive à la conclusion qu'elle ne donnera pas suite aux nouveaux projets de documentaires dont il était question avec D8. Voilà qui est fait : Valérie Trierweiler renonce à la télé ! Elle n'a pour autant pas mis un terme à sa carrière journalistique puisqu'elle continue à tenir une chronique littéraire à Paris Match. Pour combien de temps encore ?

Un regrettable tweet

valerie trierweiler2 — Valérie Trierweiler et François Hollande

Il a fait couler beaucoup d'encre ce tweet ! Souvenez-vous, le 12 juin 2012, Valérie Trierweiler tweetait son soutien au député PS Olivier Forlani : "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé." Aujourd'hui, elle réalise "qu'[elle] n'était plus seulement une simple citoyenne" et avoue que son tweet est "une erreur qu'[elle] regrette".

Ce mea culpa arrive donc en même temps qu'un renoncement à une carrière sur le petit écran. Serait-ce le témoignage d'une certaine prise de conscience chez la First Lady française ? Ce rôle, elle le voulait pourtant différent : celui d'une femme normale, non plus celui tenu jusqu'alors par ses "prédécesseures". Mais, près de six mois après l'élection, elle avoue dans cet entretien avoir avancé sur son rôle : "être aux côtés du Président m'oblige à considérer les choses autrement, à avoir des préoccupations moins personnelles."