Marion Rousse, caricaturée de façon sexiste par l'Huma : son coup de gueule
Représentée dans un dessin dégradant de "l'Humanité" le 6 septembre, Marion Rousse s'est exprimée sur Twitter face au sexisme ambiant dans le monde du sport. L'ex-cycliste, reconvertie en consultante télé, a évoqué le "respect des femmes", condamnant les propos du journal.
Le sexisme n'a pas de visage... ou presque. Marion Rousse, ancienne cycliste professionnelle, a été victime d'une caricature vulgaire, publiée par l'Humanité le 6 septembre. On y voit la consultante pour France Télévisions, dénudée, questionnant Julian Alaphilippe, coureur du Tour de France et son compagnon depuis quelques mois. Un dessin, "humoristique", plus qu'humiliant auquel Marion Rousse a immédiatement réagi sur Twitter.
"Désabusée, @humanite_fr porte de plus en plus mal son nom. Il faut n'avoir aucun respect des femmes, de la femme, pour rabaisser à ce niveau six ans de consulting sportif à la télévision.", a écrit la championne française de cycliste sur route, soutenue par de nombreux internautes très choqués eux aussi.
Désabusée, @humanite_fr porte de plus en plus mal son nom. Il faut navoir aucun respect des femmes, de la femme, pour rabaisser à ce niveau six ans de consulting sportif à la télévision. https://t.co/SVyyCA19ah
— Marion Rousse (@Roussemarion) September 6, 2020
De plates excuses
Face a cette polémique, le titre de presse a finalement choisi de prendre la parole dans la soirée après suppression de la caricature, demandant pardon à la collègue de Laurent Luyat.
Nous partageons totalement lindignation devant ce dessin. Nous lavons rapidement dépublié. Il est contraire aux valeurs de @humanite_fr, qui promeut la dignité des êtres humains et le combat féministe. Nous prions @Roussemarion de nous excuser de ce manque de vigilance.
— L'Humanité (@humanite_fr) September 6, 2020
"Nous partageons totalement l'indignation devant ce dessin. Nous l'avons rapidement dépublié. Il est contraire aux valeurs de @humanite_fr, qui promeut la dignité des êtres humains et le combat féministe. Nous prions @Roussemarion de nous excuser de ce manque de vigilance.", pouvait-on lire sur le compte Twitter de l'Humanité. Faute avouée... et pardonnée ?