Elsa Wolinski pousse un coup de gueule : "J'ai des kilos, des poils, de l'âge, des cheveux blancs mais je suis vivante"

Ces derniers temps, l'écrivaine Elsa Wolinski en a eu marre des unes de magazine prônant le régime et la silhouette fine post confinement. La fille du dessinateur Georges Wolinski s'est emparée des réseaux sociaux pour prôner l'acceptation de soi.

Elsa Wolinski pousse un coup de gueule : "J'ai des kilos, des poils, de l'âge, des cheveux blancs mais je suis vivante"
© Apaydin Alain/ABACA

Pendant la période de confinement qui a occupé deux bons mois d'actualité française, on a beaucoup entendu parlé de kilos. Des kilos en plus, des kilos en moins, la routine sportive, les grignotages…Au point que certains internautes ont poussé un coup de gueule. C'est le cas d'Elsa Wolinski, journaliste et écrivaine, qui ne supporte plus les injonctions sur la silhouette des femmes. La fille du dessinateur Georges Wolinski, tué lors des attentats à Charlie Hebdo, s'est emparée d'Instagram pour dénoncer les unes des journaux féminins invitant les lectrices à "perdre du poids après le confinement".


"J'ai des kilos, des poils, de l'âge, des cheveux blancs..."

"Ma gourmandise je lui fais un câlin", lance la femme de 46 ans à ses abonnés. Depuis quelques années déjà, la maman de Lila (15 ans) et Bianca (11 ans) se sert des réseaux sociaux pour évoquer les petits tracas du quotidien, les défis personnels, les doutes. Une nouvelle fois, l'auteure de Je n'ai pas épousé mon père tient à prôner la confiance en soi, même quand on prend du poids

"Mes kilos pris pendant la pandémie, je les garde et je les couvre de tendresse (…) L'absence de bourrelet ne signifie en rien l'absence de tout problème comme on veut nous le faire croire", explique l'ex-compagne du réalisateur Fabien Onteniente en posant fièrement dans un ensemble rouge.

Elle ajoute "J'en ai assez du fanatisme de l'aseptisation du corps qui mène à la haine de soi. J'ai des kilos, des poils, de l'âge, des cheveux blancs, trop de tatouages mais qu'est ce que je suis vivante".

Dans son post, Elsa Wolinski mentionne le compte de mybetterself, qui prône également le 'Self-love' (" L'amour de soi "). Dans un post publié le 27 mars, mybetterself ou Louise, de son vrai nom, avait prise la pose au naturel devant son miroir en exposant les bourrelets de son ventre. Elle avait alors écrit : "J'en ai marre de voir les injonctions à 'manger léger'. À 'faire attention'. À 'surveiller' ".

L'initiative était alors apparue comme un soulagement pour beaucoup d'internautes qui éprouvent la même sensation d'injonction à l'égard de leur physique.

Comme ces femmes, Ashley Graham ou Léna Situations ont décidé de s'emparer des réseaux sociaux pour dénoncer les commentaires sur le physique ou les commentaires malicieux d'internautes.