Les femmes doivent pleurer au boulot, selon la DG de Facebook

Cyclothymie. "Moi-même il m'arrive de pleurer au travail" a déclaré Mme Sandberg dans une interview au journal d'affaires indien Mint, estimant qu'une femme n'est "jamais tout à fait la même du lundi au vendredi", et est encore une autre "les nuits et le week-end".
"Je considère que nous sommes tous des êtres émotionnels et c'est très bien de partager ce ressenti au travail", a déclaré Mme Sandberg, 10e femme la plus puissante au monde selon Forbes.
Des études ont montré que les femmes sont plus enclines que les hommes à laisser couler leurs larmes au bureau, car les hommes ont été formés pour ne pas montrer leurs sentiments en public, et s'ils le faisaient cela pourrait entraver leur progression dans l'entreprise.
Concilier vie professionnelle et vie privée. Avec son livre "En Avant Toutes, les Femmes, le Travail et le Pouvoir", publié il y a deux mois et qui parade en tête des best-sellers, Sheryl Sanders s'est taillée une renommée impressionnante.
Dans cet ouvrage, le numéro deux de Facebook, mariée et mère de deux jeunes bambins, invite les femmes à faire preuve de plus d'ambition.
Elle estime qu'elles peuvent "à tout moment croire en elles, avoir leur mot à dire et recevoir des salaires adéquats". Il est nécessaire d'aborder franchement les problèmes causés par la différence des sexes, et que l'employeur dise: "Je suis là pour te soutenir", a-t-elle précisé. Un très important pourcentage de femmes travaille à plein temps tout en gérant leur foyer et en assumant leur maternité, mais elle doivent, pour cela, recevoir "l'aide dont elles ont besoin, au travail comme à la maison", a-t-elle estimé. Les hommes n'ont pas ce problème, car la société part du principe qu'ils peuvent mener de front job et famille, a-t-elle ajouté.
Sheryl Sandberg, qui, en 2012, a gagné en 26,2 millions de dollars (20,3 millions d'euros) en salaire, bonus et actions du réseau social américain recommande vivement aux femmes "d'allier gentillesse et insistance" dans leur demande d'augmentation ou de promotions.

Pasionaria de l'égalité hommes-femmes, cette diplômée de Harvard a brillé au poste de vice-présidente en charge des ventes chez Google avant de superviser les ventes, le marketing, les ressources humaines et la communication du réseau social Facebook. A 43 ans, cette brune dynamique fait plus que jamais la pluie et le beau temps sur le Web, et au-delà...