Joan Marie Dymond, 14 ans : Ses restes retrouvés 10 ans après sa disparition ? Un cold case relancé !

C'est un cold case vieux de 53 ans que la police de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, vient de réouvrir en identifiant les restes d'une jeune fille qui avait disparu en juin 1969. S'agit-il de la jeune Joan Marie Dymond ?

Joan Marie Dymond, 14 ans : Ses restes retrouvés 10 ans après sa disparition ? Un cold case relancé !
© Aldeca Productions - stock.adobe

La police de l'État de Pennsylvanie a annoncé le 4 octobre 2022 avoir identifié des restes humains retrouvés il y a près de 10 ans. Les ossements découverts dans le canton de Newport en 2012 seraient ceux de Joan Marie Dymond, une jeune fille de 14 ans qui avait disparu en Pennsylvanie en 1969. La police soupçonne un acte criminel et compte sur l'aide du public pour obtenir des informations sur sa disparition.

Comment l'adolescente a-t-elle disparu ?

Par une chaude journée de juin 1969, Joan Marie Dymond prévient sa famille qu'elle sort faire un tour après le repas dans le parc de la rue Andover à Wilkes-Barre, en Pennsylvanie. L'adolescente de 14 ans aux yeux et aux cheveux bruns ne reviendra jamais. "Nous n'avons jamais cessé de chercher des réponses, et cette enquête reste très active", a déclaré le capitaine Patrick Dougherty de la police de l'État de Pennsylvanie dans un communiqué.

Comment la dépouille a-t-elle été identifiée ?

Pourtant les restes de l'adolescente ont été retrouvés le 17 novembre 2012 sur le site d'une ancienne mine de charbon dans le canton de Newport, en Pennsylvanie, sans qu'ils n'aient été identifiés. À l'époque, les autorités ont déterminé que la dépouille était celle d'une femme et ont calculé que son âge au moment de sa mort était entre le milieu de l'adolescence et le début de la vingtaine. L'enquête avait également mis en évidence que la jeune fille avait été victime d'un acte criminel. Les analyses avaient également indiqué une forte probabilité qu'elle soit morte à la fin des années 1960. Identifier le corps n'a pas été une tâche facile. Il aura fallu comparer l'ADN des membres de la famille de Dymond à celui de la dépouille pour confirmer que les restes étaient bien ceux de Joan Marie Dymond.

Une famille qui a toujours gardé espoir

Lors d'une conférence de presse, Suzanne Estock a présenté la dernière photo connue de sa  petite sœur prise en 1968 lors de son mariage. La sœur ainée de la victime, qui était enceinte à l'époque, s'est souvenue que Joan Marie Dymond était ravie de devenir tante. Si elle s'est montrée soulagée de pouvoir offrir une sépulture à sa défunte sœur, elle a également exprimé l'espoir de trouver les responsables de la mort de sa sœur : "C'est une honte que quelqu'un de si jeune et avec toute sa vie devant elle ait été enlevé". Suzanne Estock a également ajouté que leurs parents, qui sont décédés depuis, "n'ont jamais perdu espoir" lorsqu'ils la recherchaient et qu'ils espéraient que Joan "serait retrouvée quelque part en vie."

Une enquête non-élucidée

Bien que les restes de l'adolescente aient été identifiés, les policiers enquêtent toujours sur sa mort. Afin d'élucider les circonstances de sa mort, les autorités de Pennsylvanie ont lancé un appel à témoin et diffusé un numéro de téléphone afin de recueillir tout témoignage. Le cold case est encore loin d'être élucidé...