Le barbecue, un "symbole de virilité" : Sandrine Rousseau mise sur le grill

La députée EELV Sandrine Rousseau fustige le barbecue comme "symbole de virilité" et ses propos sont loin de faire l'unanimité. Certains n'hésitent pas à souffler sur les braises...

Le barbecue, un "symbole de virilité" : Sandrine Rousseau mise sur le grill
© Sandrine Rousseau par Apaydin Alain/ABACA

Le barbecue, un problème de société? "Il faut changer de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité", a estimé la députée EELV, Sandrine Rousseau, connue pour ses prises de position féministes, lors d'une table ronde organisée à l'occasion des Universités d'été d'Europe Écologie-Les Verts à Grenoble. Une déclaration qui a rapidement fait jaser sur les réseaux sociaux et a entraîné une vive polémique en cette rentrée.

Barbecue et féminisme : polémique et huile sur le feu

Si certains politiques à gauche ont défendu cette prise de position, d'autres, à droite, l'ont vilipendée. Sur Twitter, Florian Philippot, chef de file des Patriotes, a retorqué: "On a à la tête du pays un fou furieux qui veut nous couper le chauffage cet hiver et nous entraîner dans une guerre, mais non on débat... de viande au barbecue".

La députée européenne Nadine Morano a également fustigé les propos de Sandrine Rousseau, sur Twitter: "Ça suffit d'accuser nos garçons de tout! Stop à 'déconstruction' de nos hommes! Stop aux délires de Rousseau", 

Sandrine Rousseau s'explique : la "masculinité autour de la viande"

Invitée à réagir le 29 août sur LCI, dans l'émission de Ruth Elkrief, Sandrine Rousseau a répondu à ses détracteurs en détaillant son propos: "J'en ai marre, j'en ai ras le bol. On a passé un été caniculaire, un été avec des feux de forêt partout, un été entier où des villages étaient abreuvés d'eau par des citernes. La question qu'on se posait dans cet atelier, c'est : 'comment fait-on pour convaincre les gens de diminuer la part de viande?'".

"Il y a tout une discussion sur la valeur symbolique et culturelle qu'avait la viande auprès des plus pauvres (...) et la connotation masculine qui est que cette viande rouge renvoie à tout une masculinité autour de la viande. Quand on pose la question, ceux qui résistent massivement sont des hommes. La nourriture des hommes émet 41% de plus de gaz à effet de serre que celle des femmes", a-t-elle ajouté.