Margaux Pinot : son ex Alain Schmitt, accusé de violences conjugales, encore relaxé

Alain Schmitt, accusé de violences conjugales par la championne olympique Margaux Pinot, a été de nouveau relaxé, le 10 juin. Quelques mois plus tôt, la sportive avait publié une photo de son visage tuméfié...

Margaux Pinot : son ex Alain Schmitt, accusé de violences conjugales, encore relaxé
© J.E.E/SIPA

Nouvelle déception pour Margaux Pinot, qui accuse son ex Alain Schmitt de violences conjugales. Le 10 juin, l'entraîneur de judo a été de nouveau relaxé par la cour d'appel de Paris. "Je vais peut-être pouvoir vivre normalement", a-t-il déclaré à RMC une fois la décision rendue. Alain Schmitt, l'ex-entraîneur de l'Etoile Sportive du Blanc-Mesnil et ancien médaillé de bronze mondial en 2013, avait été jugé une première fois en comparution immédiate mardi 30 novembre à Bobigny. Mais le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas assez de preuves de sa culpabilité et a prononcé sa relaxe. Le parquet de Bobigny, qui avait requis un an de prison avec sursis contre Alain Schmitt, avait donc décidé de faire appel. Mais la décision a finalement été confirmée.

Quand Margaux Pinot montrait son visage tuméfié

En novembre 2021, Margaux Pinot a brisé le silence. La judokate de 27 ans a voulu témoigner au grand jour des violences dont elle a été victime en publiant une photo de son visage tuméfié. Yeux et nez gonflés, hématomes, visage déformé… Un post saisissant qui faisait écho à la première relaxe de son compagnon et entraineur Alain Schmitt, par le tribunal de Bobigny, pour manque de preuves.

À travers un message poignant, la sportive assurait avoir vécu une nuit d'horreur. "Dans la nuit de samedi à dimanche, j'ai été victime d'une agression à mon domicile par mon compagnon et entraîneur. J'ai été insultée, rouée de coups de poings, ma tête a été frappée au sol à plusieurs reprises. Et finalement étranglée."

Margaux Pinot, choquée : "Que manquait-il ? La mort au bout ?"

Après avoir été martyrisée, la jeune femme a réussi à s'enfuir. "J'ai cru mourir, j'ai réussi à m'enfuir pour me réfugier chez mes voisins qui ont immédiatement appelé la police. J'ai plusieurs blessures dont une fracture au nez et 10 jours d'Interruption Temporaire de Travail", ajoute la judokate, avant de souligner son incompréhension.

"Aujourd'hui la justice a décidé de le relaxer. Que vaut leur défense calomnieuse face à mes blessures, et le sang jonchant le sol de mon appartement? Que manquait-il? La mort au bout, peut-être?", s'insurge-t-elle. "C'est probablement le judo qui m'a sauvé. Et mes pensées sont aussi pour celles qui ne peuvent pas en dire autant", a-t-elle conclu.