Corps d'Estelle Mouzin : la femme de Fourniret donne un indice intrigant

De nouvelles fouilles se sont déroulées à Issancourt-et-Rumel, dans les Ardennes, afin de retrouver le corps d'Estelle Mouzin. Ces recherches reposaient sur un nouvel indice révélé par Monique Olivier, qui a beaucoup intéressé les enquêteurs…

Corps d'Estelle Mouzin : la femme de Fourniret donne un indice intrigant
© Sipa

Une nouvelle campagne de fouilles a été entreprise lundi 15 novembre, 18 ans après la disparition d'Estelle Mouzin. C'est la huitième fois que des fouilles sont organisées dans ce secteur. Des recherches fondées sur un nouvel indice apporté par Monique Olivier lors de son audition par le juge d'instruction en début de semaine dernière. Dans son édition du vendredi 19 novembre, L'Ardennais révèle que l'ancienne épouse du tueur aurait fait référence à une pierre, qu'aurait repérée Michel Fourniret afin de trouver un endroit où enterrer le corps. Par la suite, la femme aujourd'hui âgée de 72 ans, s'est rétractée. Dans le doute, les enquêteurs ont tenu à relancer les fouilles à partir de cette nouvelle piste. Pendant 4 jours, ils ont parcouru la zone sans relâche. Malheureusement, les recherches ont été infructueuses. "Il y a de la rocaille mais pas de véritable pierre ici", a rapporté Ghislain Debaiffe, maire de la commune, dans les colonnes de L'Ardennais. Les recherches se sont tout de même poursuivies dans le bois d'Issancourt-et-Rumel pour tenter de retrouver le corps de la fillette enlevée et tuée en 2003 par Michel Fourniret, mais sans succès.

Corps d'Estelle Mouzin : la Belgique en renfort

Pour faire avancer au mieux les recherches, la Belgique n'a pas hésité à venir en aide aux enquêteurs en leur fournissant du matériel. Notamment une pelleteuse de 12 tonnes, comme le rapporte le journaliste Carol Cuello, dépêché sur place pour France 3. La police belge a également prêté deux chiens renifleurs, explique le reporter. "Ceux sont deux springer anglais, ils sont dressés pour retrouver des cadavres humains. Par exemple, ils sont capables de retrouver un corps sous une dalle de béton, à trois mètres de profondeur." Présente lors des fouilles, Monique Olivier n'a pas réussi à raviver sa mémoire. "L'ancienne épouse de Michel Fourniret, Monique Olivier, a essayé de guider les enquêteurs en fonction de ses souvenirs vieux de 18 ans, mais cela n'a rien donné", a conclu le journaliste de France3.