Marlène Schiappa, "séparée" de son mari : pourquoi ils "s'engueulaient tout le temps"

Marlène Schiappa s'est confiée sur sa rupture avec le père de ses filles, Cédric Bruguière, qui lui a permis de vivre des expériences inédites...La ministre déléguée à la Citoyenneté a aussi dézingué Zemmour, un chroniqueur de CNews et calmé l'ex-directeur de l'Observatoire De la Laïcité...

Marlène Schiappa, "séparée" de son mari : pourquoi ils "s'engueulaient tout le temps"
© Lionel GUERICOLAS /MPP/SIPA

Marlène Schiappa s'épanche rarement sur sa vie privée. Mais dans le podcast d'Apple, The Parents Show, un média pour les parents, avec des témoignages de parents célèbres et des conseils de pros, la ministre déléguée à la Citoyenneté a accepté de faire des confidences sur sa vie sentimentale.
Depuis ses 19 ans, l'ex-secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes, désormais âgée de 38 ans, est en couple avec le père de ses deux filles, Cédric Bruguière, consultant en ressources humaines. Mais il y a quelques années, les tourtereaux ont connu de véritables turbulences dans leur vie à deux, et ont décidé de se séparer.

Marlène Schiappa : pourquoi elle s'est séparée de son mari

Marlène Schiappa, qui a monté son entreprise à 25 ans et est devenue conseillère municipale du Mans en 2014, a raconté les raisons de cette rupture: "J'ai commencé à m'engager politiquement, et c'était assez compliqué. Mon mari travaillait en Essonne, on habitait dans une autre région, donc il prenait le train tous les jours pour aller travailler. On se voyait assez peu, il partait très tôt, il rentrait très tard, et le week-end quand il était là, moi j'étais dans mes engagements politiques. Et par-dessus, on avait les enfants".
Et de préciser: "On avait assez peu de temps pour se voir, notre équilibre de couple était un peu déséquilibré. Et donc on s'engueulait tout le temps (…) On a fini par se séparer".

Marlène Schiappa : ce qu'elle a "vécu" pendant la rupture

Après un an et demi passé loin l'un de l'autre, Marlène Schiappa et son conjoint ont fini par se rabibocher, peu avant qu'elle ne  devienne secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes en 2017.
Une séparation qui a été brève, mais tout de même salutaire pour Marlène Schiappa:"Arrivée à 31 ans je me dis : 'Waouh, il y a plein de choses que je n'ai jamais faites'. Je ne suis jamais allée en boite… J'ai un peu vécu ça quand j'étais séparée de mon mari".
"Je n'avais pas eu beaucoup d'autres vie de couple de longue durée, je n'avais pas eu beaucoup de jeunesse, j'ai été mère tôt", a-t-elle expliqué dans le podcast consacré aux parents.

Marlène Schiappa parle de Zemmour : ce qu'elle souhaite pour le second tour

En dépit de ces confidences intimes, Marlène Schiappa ne perd pas de vue son prochain objectif: voir Emmanuel Macron gagner l'élection présidentielle. La ministre déléguée à la Citoyenneté a d'ailleurs évoqué la configuration qu'elle souhaiterait voir au second tour. 
"Je préfèrerais que le président soit au second tour face à un candidat ou une candidate du champ républicain. Je ne fais pas partie de ceux qui font le pari du pire en se disant: 'Tant mieux, s'il est face à Marine Le Pen parce qu'il gagnerait plus facilementAu moins, on parlerait du fond. Et on ne serait pas en train de débattre pour savoir si on a le droit de s'appeler Mohamed Ou Latifa, ou de faire du révisionnisme", a-t-elle lâché sur BFMTV, en référence aux positions d'Eric Zemmour
"Je considère qu'il a des positions racistes mais pas uniquement. Mon principal problème avec Eric Zemmour, c'est qu'il ne respecte rien, ni personne", a-t-elle d'ailleurs déclaré au sujet du polémiste, potentiel candidat à l'élection présidentielle.

Marlène Schiappa, en rogne contre l'ex-directeur de l'ODL : "Lâchez-moi"

Mais il y a un autre homme politique qui horripile Marlène Schiappa ces derniers temps. Il s'agit de Jean-Louis Bianco, ancien directeur de l'Observatoire De la Laïcité. Leur querelle s'est déclenchée lorsque la ministre a déclaré, au micro de France Info: "Nous, on fait de la laïcité en action. La formation, on nomme des référents dans toutes les administrations de l'État sur la laïcité. Le projet de loi pour conforter les principes républicains étend la neutralité religieuse aux délégataires des services publics. Et nous créons le 9 décembre une journée nationale de la laïcité". 
Non content de voir la ministre déléguée à la Citoyenneté se targuer d'être l'une des vectrices de ces avancées, l'ex-directeur de l'ODL s'est indigné sur Twitter: "Pourquoi s'approprier l'action des autres? La journée de la laïcité a été obtenue par l'ODL en 2015. Il a fait nommer les premiers référents dans les administrations. La jurisprudence étendait déjà la neutralité aux délégataires de services publics".
Ni une ni deux, Marlène Schiappa a répondu aux tweets que lui avait envoyés Jean-Louis Bianco: "Franchement on frôle la persécution là. Me harceler de vos tweets dès que j'ose parler de laïcité c'est insupportable (...) Inutile de feindre l'innocence, c'est évidemment moi qui suis visée dans cette série de tweets. Ça devient obsessionnel. Lâchez-moi". 

"Une Greta Thunberg ménopausée" : Marlène Schiappa voit rouge

Last but not least, Marlène Schiappa est récemment montée au créneau contre le chroniqueur de CNews Guillaume Bigot, qui avait comparé l'ex-porte-parole d'EELV Sandrine Rousseau à "une Greta Thunberg ménopausée" et à "une illuminée".

Sur le plateau de FranceInfo, la ministre a tenu à réagir à ces propos: "J'ai été très choquée par les propos d'un chroniqueur qui faisait référence à la ménopause. Je trouve ça profondément choquant parce que ça nous montre à quel point on ramène encore les femmes à une fonction reproductive, à des choses liées à leur vie personnelle et intime, auxquelles on n'a pas à faire référence dans le débat politique".
Le principal intéressé a ensuite répliqué sur Twitter: "Je ne savais pas que la ménopause était une insulte. Je ne savais pas non plus que pour une candidate EELV, être comparée à Greta Thunberg pouvait être infamant". Pas sûr que ce message (légèrement teinté de mauvaise foi) ne suffise à calmer les ardeurs...