Un homme accusé d'avoir tué sa grand-mère dans son enclos à volailles

Un homme de 24 ans a été mis en examen pour "assassinat" de sa grand-mère de 75 ans, retrouvée morte dans son enclos à volailles...

Un homme accusé d'avoir tué sa grand-mère dans son enclos à volailles
© neydt / 123RF

C'était une grand-mère appréciée de tous. Ou presque. Arlette Mohar, 75 ans, a été retrouvée morte en chemise de nuit, dans son enclos à volailles, le 7 mai, dans la commune des Pins, en Charente. Ce sont deux de ses voisins qui ont découvert le corps de la dame âgée et ont également remarqué que la partie supérieure de la dépouille avait été "calcinée", selon Le Parisien
Dès le soir du 7 mai, ce n'est autre que Jordan, 24 ans, petit-fils de la victime, qui a été placé en garde à vue. Puis, il a été mis en examen pour "assassinat", tandis que le parquet a requis une mise en détention provisoire. 

Meurtre d'une femme de 75 ans : une affaire d'argent ? 

C'est donc la piste de la préméditation qui est retenue par les enquêteurs, à l'heure actuelle. Mais qu'est-ce qui aurait bien pu pousser le petit-fils d'Arlette Mohar à commettre un acte si atroce

Selon La Charente Libre, c'est un différend financier entre petit-fils et grand-mère qui pourrait avoir causé des tensions... meurtrières. Pourtant, Arlette Mohar "vivait modestement" avec sa "pension d'ancienne ouvrière", a assuré un voisin au Parisien.

Jordan est le fils unique de Jean-Claude Mohar, lui-même fils de la victime, décédé en 2011 après un combat contre une maladie. Il n'aurait pas communiqué avec sa grand-mère pendant des années. Mais récemment, il se serait rendu à de nombreuses fois au domicile d'Arlette. 

"Arlette avait peur de son petit-fils"

"Arlette avait peur de son petit-fils et n'avait pas confiance à lui, notamment à cause de ses antécédents judiciaires", a expliqué un voisin de la victime, au Parisien.

Le 7 mai, jour du meurtre, vers 5h30, un autre riverain indique avoir entendu des bruits de tronçonneuse qui aurait découpé "une partie d'un volet de la porte d'entrée".

En outre, les enquêteurs ont pu remarquer des traces d'un début d'incendie. A l'heure actuelle, rien ne permet d'indiquer que Jordan ait pu voler de l'argent en pénétrant le domicile.