Isabelle Balkany interpelle Macron sur ses petites culottes

"On a le cul nu, mais les pieds au sec". Dans un tweet bien senti, Isabelle Balkany s'adresse à Emmanuel Macron, Olivier Veran et Jean Castex sur la vente des slips et chaussettes. Derrière le message humoristique, une réelle interrogation sur la fermeture des commerces non-essentiels.

Isabelle Balkany interpelle Macron sur ses petites culottes
© ACau/SIPA

Véritable star de Twitter où elle cumule près de 27 000 abonnés, Isabelle Balkany a acquis l'art de la petite phrase rigolote qui fait fureur sur le réseau social. Souvent assignée à domicile par son bracelet électronique, elle commente l'actualité avec son ton propre, et finit souvent par la tourner en dérision. Il ne lui aura donc pas échappé que le 18 mars dernier, le premier ministre Jean Castex décidait d'un nouveau confinement pour 16 départements -depuis étendu à 19- et de la fermeture de commerces non-essentiels

Et ce 29 mars, l'ancienne première adjointe de Levallois a fait part de son incompréhension de ces mesures alors qu'elle se trouvait dans un supermarché où les chaussettes étaient en vente libre alors que le rayon lingerie était quant à lui fermé.

"La purge des courses est devenue un gag."

S'adressant directement à l'exécutif, Isabelle Balkany a ainsi écrit :

"Monsieur Macron, monsieur Castex, monsieur Véran, un chaleureux MERCI... Grâce à vous, la purge des "courses" est devenue un gag !", a-t-elle commencé, "Vente des socquettes pour femmes à nouveau autorisée... mais vente des petites culottes toujours interdite...Top, les filles, on a le cul nu, mais les pieds au sec !"

On retrouve ici le ton sarcastique qui est la marque de fabrique de la plupart de ses tweets piquants. Et en même temps, on peine à comprendre les raisons de la fermeture du rayon lingerie si d'autres rayons vestimentaires restent ouverts.

Un message qui n'a pas manqué d'amuser ses followers qui se sont mis à lui partager leurs propres expériences de ces nouvelles mesures

Un internaute lui a répondu "Dans le 95, on peut mettre des sous vêtements féminins mais pas masculins, on peut acheter des chaussons mais pas des chaussures et on peut acheter un jeu vidéo, mais pas un jeu de société. On marche sur la tête."

Un autre lui relate l'expérience vécue par sa femme: "Avant hier ma femme a acheté 3 culotté à Carrefour.. Arrivée à la caisse ils ont appelé le directeur et l'ont menacé des flics."

Nul doute qu'avec une actualité qui tourne parfois à l'absurde, Isabelle Balkany saura trouver le ton pour la tourner en dérision.