Fêtes et soirées déconfinées : folle explosion du tapage nocturne

Selon la Préfecture de Police de Paris, une hausse exponentielle des verbalisations pour tapage nocturne auraient été enregistrées entre le 25 septembre et le 15 novembre. Une info stupéfiante compte-tenu du contexte sanitaire.

Fêtes et soirées déconfinées : folle explosion du tapage nocturne
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Attention, chiffres hallucinant : les fêtes privées (clandestines) et les réunions (illégales) familiales ou entre amis, interdites depuis le couvre-feu et le confinement, se multiplient à l'envi.
Depuis l'annonce de la fermeture des bars parisiens à 22h le 23 septembre, les verbalisations pour tapage nocturne deviennent monnaie courante selon les informations du 20 Minutes et de la Préfecture de Police. 

599 verbalisations ont été constatées au cours de ces 52 jours, contre 236 les 52 jours précédant les restrictions.

Ces données, recensées entre le 25 septembre et le 15 novembre, auraient augmenté de 128 % par rapport à la même période en 2019.

En plus de la capitale, les trois départements de la petite couronne -les Hauts-de-Seine (92), la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-de-Marne (94)- ont été comptabilisés.

Une augmentation de 43% concernant les tapages nocturnes dans ces départements a été enregistrée : 1.112 verbalisations en 2020, contre 778 en 2019.

Ces données intègrent également les fêtes clandestines qui se sont déroulées à Joinville-le-Pont les 14 et 22 novembre.

Selon la Préfecture, cinq soirées illégales dans les catacombes auraient été découvertes, sans plus de précision sur le nombre de participants.