350 fêtards (et des projectiles) à Joinville-le-Pont, Aya Nakamura démasquée, 17 jeunes au balcon dans le Doubs...

Les soirées interdites se multiplient... et certaines stars y participent ! Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 novembre, la police est intervenue dans une fête clandestine qui se déroulait à Joinville-Le-Pont (Val-de-Marne). D'autres rassemblements avec option alcool et musique (mais sans geste barrière ni mesures sanitaires) ont défrayé la chronique...

350 fêtards (et des projectiles) à Joinville-le-Pont, Aya Nakamura démasquée, 17 jeunes au balcon dans le Doubs...
© Bernard Bodo

Les forces de l'ordre ne s'attendaient pas à un tel spectacle. Dans la nuit du vendredi 13 novembre, plusieurs centaines de convives se sont rassemblés dans un vaste loft de la ville de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) transformé, pour l'occasion, en boîte de nuit.
Au programme ?
Près de 400 convives entassés dans 300 m2. Alcool, musique assourdissante, bar sauvage, lumières tamisées, danse et bagarre étaient au rendez-vous. Informés qu'une rixe avait lieu dans une fête clandestine réunissant plusieurs centaines de personnes, une douzaine de policiers sont arrivés sur place pour constater qu'une bagarre avait bien lieu.
"Police", auraient-ils hurlé, selon Le Parisien. Une annonce faite à gorge déployée qui n'aurait pas réussi à calmer les fêtards, alors trop alcoolisés. Ce n'est qu'après avoir balayé d'une lampe-torche le visage des participants que la présence des policiers aurait été constatée.

Les forces de l'ordre, ciblées par des projectiles

Les fêtards auraient alors retourné leurs coups à destination des forces de l'ordre qui ont essuyé "un déluge de projectiles variés", selon Le Parisien. Un accueil musclé auquel les forces de l'ordre auraient répondu par des grenades de désencerclement qui aurait provoqué la fuite désordonnée des participants. "Certains étaient ivres, ils risquaient de tomber", confie une source policière au quotidien.

Si aucun d'entre eux n'a été interpellé, un blessé est malheureusement à déplorer. Grièvement amoché à l'œil, le fêtard a dû être transporté de toute urgence à l'hôpital. Les policiers, quant à eux, ont porté plainte pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", comme l'indique nos confrères.

Samedi, la préfecture de police a indiqué qu'au moins un des participants était positif au Covid-19 et invité l'ensemble des personnes présentes à se faire dépister.

La veille, même combat dans la ville de Levier (Doubs)

Une soirée clandestine qui n'a pourtant rien d'unique. La veille, c'est à Levier dans le Doubs qu'un événement similaire avait été constaté par la gendarmerie.

Appelé par un voisin mécontent, la gendarmerie est arrivée sur les lieux sur les coups de 21h pour constater la présence de 17 jeunes âgés de 20 à 30 ans dans un appartement. Invités par trois colocataires, les contrevenants avaient décidé de faire fi des consignes sanitaires pour passer la soirée tous ensemble.

En voyant les gendarmes, certains auraient tenté de s'enfuir par le balcon. "Deux individus ont tenté de s'échapper par le balcon. Le propriétaire des lieux les a dissuadés de le faire parce que son véhicule était juste en dessous. Ses deux comparses sont restés dans le domicile. On sentait bien que les gens avait envie d'éviter le contrôle des gendarmes", raconte à Europe 1 le commandant de la compagnie de gendarmerie de Pontarlier, Thierry Combe-Chevaleyre, après cette opération.

Tous écoperont d'une amende forfaitaire de 135 euros - soit un joli pactole de 2300 euros pour l'ensemble des participants. 

Les people, amateurs de free-party

Au même moment, Aya Nakamura, elle aussi, s'offrait du bon temps. Plusieurs comptes Instagram ont, en effet, partagés des photographies d'une fête clandestine qui était organisée en son honneur, jeudi soir, dans un restaurant situé à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). En tout, une dizaine de personnes s'était rassemblée pour célébrer la starlette de 25 ans. 

Si à l'inverse cette célébration n'a pas occasionnée de descente de police, elle a durablement marqué les esprits des admirateurs de l'interprète de Djadja. Et pour cause : si le rire et la bonne humeur étaient certainement au rendez-vous, les masques eux étaient absents

© Story Instagram/Aya Nakamura

Un comportement encore plus visible puisque Aya Nakamura, au même moment, devait à l'origine être sur le plateau du Quotidien (TMC) pour promouvoir la sortie de son nouvel album, Aya.

Un rendez-vous annulé au grand dam du présentateur Yann Barthès, qui n'a pas hésité à le souligner à l'antenne. "Bon Aya Nakamura devait être avec nous mais elle ne vient pas", a-t-il lâché dès le début de l'émission, diffusée le lendemain.

Et d'ajouter : "Il y a des gens qui s'étaient déplacés, et elle a dit à son staff qu'elle avait la flemme de venir et qu'elle était trop fatiguée. Ses danseurs, ne l'étaient pas, eux. Ils sont venus, ils étaient super, on les remercie, ils étaient vachement bien."

Un état de fatigue qui n'est pas d'ailleurs pas ressorti sur les images diffusées sur les réseaux sociaux.  "Ni flemme ni plan, j'avais prévenue depuis 13h pourtant... Les contretemps ça arrive", a-t-elle tenté de s'expliquer sur Twitter ce vendredi 13 novembre. 

D'autres peoples s'étaient également fait épingler fin octobre.

Le 31 octobre - jour d'Halloween, c'est dans le village de Flayosc, près de Draguignan (Var) qu'un rassemblement sauvage avait été cette fois organisé dans une grande villa louée spécialement pour l'occasion.

Parmi les invités ? Des rappeurs, des jeunes footballeurs, et des peoples parisiens qui s'étaient mêlés à une foule de 500 invités. La police a également confirmé au Monde la présence d'au moins un footballeur professionnel.

Deux jours auparavant, ce sont les rappeurs Guams et Leto qui auraient relayé l'invitation sur Snapchat, promettant du même coup un concert. Un événement festif qui s'est donc achevé sur le procès-verbal d'une quarantaine de convives qui quittaient les lieux.

Si les forces de l'ordre ne peuvent pas rentrer dans les lieux privés, elles peuvent, en effet, attendre les amateurs de free-party à la sortie ! Une luxe dont elles n'hésitent visiblement pas à user.