Roselyne Bachelot : sa "merveilleuse coiffure", un privilège en confinement

Pascal Praud ne craint pas d'exprimer ses opinions, si tranchantes soient-elles. Cette fois, le journaliste a critiqué les inégalités entre certains citoyens plus privilégiés que d'autres, qui se permettent de braver le confinement, selon lui. Et sa diatribe évoquait notamment les différences de traitement... sur le plan capillaire. Alors que les coiffeurs n'ont pas le droit d'ouvrir en confinement, Pascal Praud est convaincu que certaines personnes continuent à bénéficier de leurs services...
"Je pense qu'il y a une France à deux vitesses. Une qui contourne les règles, et puis il y en a une autre qui est obligée de les appliquer", a-t-il lancé dans son émission L'Heure Des Pros, sur CNews.

Les goûts et les couleurs...

Le journaliste a développé son propos : "La coiffure ça m'intéresse beaucoup parce que (...) les racines blanches, de toutes les femmes qui appartiennent à l'élite, vous n'allez pas les voir". Bien que Pascal Praud ait convenu que ses "arguments" étaient "un peu bas-de-gamme", il était on ne peut plus sérieux...

Roselyne Bachelot, épinglée pour ses cheveux ?

Sur le plateau, l'un des chroniqueurs a pris l'exemple de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, qui "a toujours sa merveilleuse coiffure", pour illustrer le propos de Pascal Praud.

Pour le journaliste, les femmes faisant partie de "l'élite" vont souvent "trouver le moyen de contourner" les interdictions "et d'avoir un coiffeur à domicile". Et de nuancer, le ton agacé : "En revanche, les ploucs, la France d'en bas, on s'en fout ! (...) Là vous n'allez pas chez le coiffeur, mais vous verrez qu'au sommet de l'Etat, vous n'aurez pas de problème de coiffure".

Une discussion qui a manifestement mis Pascal Praud de mauvais poil...