Une princesse saoudienne dépouillée de 30 sacs Hermès, fourrures, bijoux...

L'appartement luxueux d'une princesse saoudienne a été cambriolé. De nombreux objets de valeur (montres de luxe, bagues en or...) lui ont été dérobés. Son Altesse, elle, est tombée dans les pommes à la vue de ce saccage... Une enquête a été ouverte. 

Une princesse saoudienne dépouillée de 30 sacs Hermès, fourrures, bijoux...
© Mandatory Credit: Photo by Guy Bell/Shutterstock

C'est un retour dans son appartement parisien désagréable qui attendait cette princesse saoudienne. Trois mois après avoir quitté son nid douillet dans la capitale, la quadragénaire a retrouvé un logement vide.
Une trentaine de sacs Hermès (entre 10.000 et 30.000 euros pièce), une montre Cartier, des bijoux et une ribambelle de fourrures de grands couturiers manquaient à l'appel.
Montant total du butins ? Au moins 600 000 euros, selon une source proche du dossier (AFP). 

Aucune effraction n'a été constatée

Si on ne connait pas la date du cambriolage, la jeune femme avait quitté son logement situé à deux pas des Champs-Elysées à la mi-août et est revenue ce jeudi 5 novembre.

Le ou les cambrioleurs se sont introduit(s) chez elle "sans effraction", selon les confidences de cette même source.  "Des traces de mains ont été repérées sur une trappe sur un plafond du couloir", affirme cependant Le Parisien. 

Sous le choc de cette découverte, la femme de 47 ans a fait un malaise et a dû être transportée de toute urgence à l'hôpital européen Georges-Pompidou (XVe). En conséquence, elle n'avait toujours pas été interrogée par la police ce vendredi 6 novembre. 

Une connaissance de la victime, dans le viseur des enquêteurs

Les soupçons des enquêteurs se portent, pour l'heure, sur une connaissance que la princesse hébergeait chez elle depuis août dernier.

"L'ami lui aurait proposé à plusieurs reprises de lui vendre ses affaires de luxe sur EBay, ce qu'elle aurait refusé", a affirmé un policier à nos confrères. Un double des clefs manquent d'ailleurs à l'appel. 

Ouverte par le parquet de Paris, l'enquête a été confiée à la Brigade de répression du banditisme. Des images de vidéo-surveillance leur ont notamment été confiées afin qu'ils déterminent avec précision la date du cambriolage.