Brigitte Macron et le homard gonflé : la première dame, insultée par un Gilet Jaune ?

Brigitte Macron aurait été insultée sur un homard gonflable, par un Gilet Jaune. L'homme de 49 ans avait été jugé pour "injure publique et diffamation", mais les poursuites ont finalement été abandonnées.

Brigitte Macron et le homard gonflé : la première dame, insultée par un Gilet Jaune ?
© Eliot Blondet/ABACAPRESS.COM

Il avait supposément insulté le couple Macron. Un gilet jaune originaire de Haute-Savoie devait être jugé devant le tribunal correctionnel de Toulon pour "injure publique envers le président de la République" et "injure publique et diffamation envers particulier(s)", mais les poursuites ont finalement été abandonnées pour vice de procédure.
C'est en effet le responsable de la sécurité de l'Elysée qui avait porté plainte contre Stéphane Espic, selon Var Matin... alors que la loi stipule que c'est la personne victime de ces injures qui doit déposer plainte. L'avocat de Stéphane Espic, le gilet jaune Juan Braco a pu donc convaincre le tribunal d'abandonner les poursuites. 

"Aujourd'hui, Brigitte et Emmanuel Macron ont été défaits devant un tribunal. L'AFP était présente. Vous n'en entendrez parler nulle part. Aucune raison de s'étonner", a déclaré l'homme de loi sur Twitter.

Homard gonflable et insultes : Brigitte Macron dérangée pendant l'été ?

Les faits remontent au 11 août, alors qu'Emmanuel et Brigitte Macron profitaient de vacances ensoleillées au fort de Brégançon, à Bormes-Les-Mimosas.

Selon Var Matin, l'homme originaire de Haute-Savoie aurait posté sur les réseaux sociaux plusieurs vidéos sur lesquelles on l'aurait vu roder autour de la résidence présidentielle, dont une où il aurait "barboté sur un homard gonflable entre la plage et le fort". Sur cette bouée, des insultes auraient été écrites envers la première dame.

Qui est Stéphane Espic ?

Sur une autre vidéo, Stéphane Espic se serait filmé en train de répondre à un gendarme qui l'interrogeait sur les mots déplacés écrits sur le homard gonflable. Celui-ci aurait alors répliqué en faisant valoir sa liberté d'expression

Après le dépôt de plainte, l'avocat Juan Branco a immédiatement annoncé qu'il représenterait le prévenu.

Pour rappel, Stéphane Espic, 49 ans, aurait passé plus de 170 heures en garde à vue, depuis le début du mouvement gilets jaunes, selon GQ. "On lui reproche des dégradations de permanence LREM et divers outrages", lit-on.