Macron lessivé, Philippe à bout : déconfinement ou "mission suicide" ?
En pleine crise sanitaire du coronavirus, le président Emmanuel Macron et son gouvernement sont mis à rude épreuve. Si le chef de l'État semble fatigué, d'après Le Point, son Premier ministre Édouard Philippe, lui, croule sous les responsabilité selon Le Parisien.
C'est un moment difficile pour tous les Français, mais également pour le gouvernement, qui doit gérer une crise sanitaire d'envergure inédite. A l'approche d'un déconfinement progressif, qui aura lieu dès le 11 mai, la tâche se complique encore...
Retour à la vie active, réouverture des écoles, distribution de masques, de gels, de tests... autant de paramètres que vont devoir gérer Emmanuel Macron et ses ministres dans les prochaines semaines.
Agacé par la couverture médiatique de sa gestion de la crise, le chef de l'État s'est entretenu avec les journalistes du Point, afin de donner sa version des faits. Une rencontre pour le moins surprenante ! "En ce vendredi 10 avril, tout est calme, et rien ne vient rompre le tic-tac des horloges et les clapotis de la fontaine du parc. Le président de la République, dans un étonnant costume trois pièces en flanelle, est, de fatigue, affalé dans un fauteuil en cuir noir, face à la porte-fenêtre de son bureau qui donne sur les jardins", peut-on lire dans Le Point. Un Emmanuel Macron épuisé et sans sommeil pour qui "les nuits sont courtes", rapporte le journal.
Macron, à bout portant sur Edouard Philippe, dans un costume trop grand ?
Le chef de l'Etat aurait chargé (un peut fort), le Premier ministre Edouard Philippe, chargé avec le gouvernement d'établir un plan de déconfinement dans les 15 prochains jours.
Mais, le locataire de Matignon serait à saturation.
L'allocution du président de la République du lundi 13 avril a en effet placé un poids énorme sur les épaules de l'ancien maire du Havre. D'après les confidences d'un conseiller ministériel au Parisien. Emmanuel Macron lui "a mis un pistolet sur la tempe". Une situation si délicate que le gouvernement lui-même évoque "une mission suicide".
Le chef de l'État "aime déjouer les pronostics et mettre ses équipes sous pression", lit-on dans Le Parisien.