La paresse, c'est génétique

L'American Journal of Physiology s'est penché sur ce phénomène qui touche un grand nombre d'individu : la fainéantise. Une étude publiée le 3 avril menée par les chercheurs de l'Université du Missouri aux Etats-Unis, nous révèle que cette tare pourrait bien être génétique. Paresseuses, déculpabilisez, vous n'êtes pas responsables !

Pas moins de 36 gènes seraient à l'origine du problème. Une batterie de tests réalisés sur 10 générations de rats, ont permis d'arriver à cette découverte, qui risque d'en soulager plus d'une. Selon Michael Roberts, principal auteur de l'étude et chercheur de la faculté de médecine vétérinaire du Missouri "parmi plus de 17 000 gènes différents dans une partie du cerveau, nous avons identifié 36 gènes qui pourraient jouer un rôle dans la prédisposition à la motivation pour l'activité physique". Les rats les plus fainéants ont été identifiés comme descendants d'une famille atteinte par la paresse.
Ces cas présenteraient davantage de réticence à aller courir sur la roue (même si l'on veut bien les comprendre). Et ce gène pourrait être encore plus néfaste. Bien que l'étude ne permette pas de définir le gène responsable de la  motivation pour l'activité physique, il pourrait être lié à l'obésité : "Il serait très utile de savoir si une personne est génétiquement prédisposée à avoir un manque de motivation pour l'exercice. Car ce gène pourrait potentiellement la rendre plus susceptible d'être obèse", explique Frank Booth, collaborateur de Michael Roberts.
Une piste qui reste encore à tester sur l'homme. Une bonne excuse qui promet de faire des heureuses !

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Une femme s'endort au travail © Lev Dolgatsjov