Victoria Abril : son ras-le-bol du "coronacircus" en roue libre

C'est le visage nu que Victoria Abril s'est rendue à la remise de prix Feroz, à Madrid, jeudi 25 février. L'actrice ne portait aucun masque, tandis que les autres participants tentaient de garder leurs distances. Pour la comédienne de 61 ans, trop, c'est trop. Invitée à donner son avis sur la crise sanitaire lors d'une conférence de presse, elle a lâché, selon le média espagnol La Vanguardia : "C'est le coronacircus". Et de détailler: "C'est comme un feuilleton télévisé, il y a la première vague, la deuxième, on en est à la troisième avec le variant anglais, il va y avoir le variant californien, le sud-africain, qui est plus grave, le brésilien…".

Victoria Abril dénonce la "farce" du coronavirus

Victoria Abril a poursuivi son coup de gueule et n'a pas mâché ses mots: "J'en ai assez de cette farce. On ne peut pas vivre dans la peur. Il y a quelque chose de pire que de perdre la vie, c'est de perdre la raison de vivre. Alors ça suffit, non ?".

La comédienne a également taclé Emmanuel Macron qui "s'en prend aux libertés fondamentales" selon elle. "On ne va pas au restaurant, à une exposition, on ne va pas danser… On ne peut pas se rencontrer depuis un an", a-t-elle déploré. 

L'actrice née à Madrid a donc décidé de s'éloigner de la France pour l'instant. Elle compte s'installer à Malaga, dans le sud de l'Espagne, où les mesures restrictives sont moins contraignantes, afin de "pouvoir respirer".

Victoria Abril, "complotiste assumée"

Quant à son avis sur le vaccin, il n'est pas moins tranché. "Ils nous ont transformé en cobayes. Les effets du vaccin ne sont pas connus. Il y a plus de morts avec le vaccin que sans le vaccin (...) Entre ce qui est dit à la télévision et une autre... Vous devez apprendre à lire entre les lignes: entrer dans des forums scientifiques et vous apprendrez des choses"", a-t-elle regretté.

Maria Guerra, présidente de l'AICE (Asociación de Informadores Cinematográficas de España), qui animait la conférence de presse, a alors essayé de couper court à la harangue de Victoria Abril. En vain.

"Laissez-moi parler", a lâché la comédienne avant de déclarer, face au public choqué et manifestement en désaccord avec ce discours en roue libre: "Ils nous empoisonnent. Si je dois passer pour une complotiste, alors soit".