Isabelle Morini-Bosc : l'horreur du viol qu'elle a subi il y a 4 ans

Après la victoire polémique de Roman Polanski sacré meilleur réalisateur aux César le 28 février pour le long-métrage J'accuse, de nombreuses célébrités n'ont pas hésité à défendre le travail du cinéaste. Brigitte Bardot, Mimie Mathy, Fanny Ardant, mais aussi Isabelle Morini-Bosc, qui a confié avoir "adoré" le film lors de l'émission Touche Pas à Mon Poste le 1er mars. Descendue sur les réseaux sociaux après avoir soutenu l'idée de différencier l'oeuvre de l'homme, la chroniqueuse de 63 ans a réagi aux attaques des internautes sur le plateau de C8, le 3 mars. "On jugeait un film. Dire que je normalise le viol, que je normalise les violeurs... Qu'est-ce qu'ils savent de ce que j'ai souffert ?", a-t-elle déclaré, très émue. 

Isabelle Morini-Bosc raconte l'horrible viol dont elle a été victime

Isabelle Morini-Bosc s'est livrée sur son histoire personnelle. L’acolyte de Cyril Hanouna a révélé avoir subi des attouchements pendant cinq ans et avoir été violée trois fois. Un passé douloureux sur lequel la journaliste a souhaité revenir en plein direct... "Ma dernière tentative de viol, c'est il y a quatre ans. Parc Saint James, à 8 heures du matin, près du centre équestre, où le mec est arrivé et m'a ceinturé par derrière. Je vous garantis quand le mec arrive, vous tiens les bras et les mains, vous ne pouvez plus rien faire", a raconté Isabelle Morini-Bosc.

Elle a ensuite révélé les détails glaçants de son agression sexuelle: "Il m'a couché dans l'herbe. Je voyais passer les camions, mais personne ne me voyait, car les herbes étaient hautes. J'ai une cicatrice dans le dos, car mon dos a appuyé sur la cicatrice pendant deux heures. Le monsieur n'a pas réussi à me débraguetter, il me l'a mise partout, ailleurs, dans les yeux, dans les oreilles, dans la bouche."

Face à ce drame, l'ex-chroniqueuse de RTL a dévoilé que son corps, tétanisé, lui avait permis de garder son sang-froid. "Ça quand même duré deux heures et demi, j'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi et de prendre une douche et de retrouver mon mari qui rentrait de Haute-Savoie.", a continué Isabelle Morini-Bosc.

Isabelle Morini-Bosc n'a pas porté plainte

A la suite de ce viol, la journaliste n'a pas souhaité porter plainte : "Je me sentais salie, je voulais me doucher. Après, je n'y ai même pas pensé. J'avais des gens à aller aider l'après-midi et je ne voulais pas faire faut bond à la personne."  Elle a ensuite expliqué qu'elle en avait parlé plus tard à des amis policiers qui avaient enregistré son témoignage. "Si je comprends bien, c'est la triple peine. On souffre, on se redresse, on continue à aller de l'avant parce qu'il le faut", a conclu Isabelle Morini-Bosc, les yeux brillants.