Fernandel mourait il y a 50 ans : Amour, Maladie, Secrets... Ce que vous ne saviez pas

Fernandel, aussi... Il aura fait travailler nos zygomatiques et continue de nous fendre la poire un demi-siècle après sa mort. Ses répliques cultes résonnent toujours dans nos esprits et son grand sourire est devenu légendaire.
Fernand Joseph Désiré Contandin naît à Marseille en 1903 et grandit élevé par des parents artistes. Son père est comptable et comédien-chanteur amateur, en parallèle. Quant à sa mère, Désirée Bédouin, elle est comédienne amatrice. Le petit Fernand passe une partie de son enfance à suivre son paternel dans ses spectacles.
Celui-ci remarque alors le talent du petit bonhomme et le fait monter sur scène à sept ans. Ce jour-là, le garçonnet en proie à un terrible trac se casse la margoulette sur scène, sous les rires de l'audience. Depuis ce jour, il n'a plus jamais peur du public.

Le petit Fernand devient Fernandel : débuts sur scène et amour

Après l'école primaire, Fernand effectue toutes sortes de petits boulots. Il porte des sacs de sucre dans le port de Marseille, travaille dans une maison de tissus, mais aussi dans plusieurs banques.

Sa vocation d'artiste, il l'exerce dans un premier temps en tant que comique troupier dans les mariages et autres banquets, ainsi que dans les cafés-concerts de la cité Phocéenne. Le 4 avril 1925, Fernand épouse Henriette-Félicie Manse, la sœur de son ami parolier.

C'est d'ailleurs sa belle-mère qui lui aurait trouvé son célèbre sobriquet, Fernandel. "Voilà le Fernand d'elle": c'est ainsi qu'elle l'appelait lorsqu'il se précipitait à leur domicile pour voir sa chère Henriette. 

Fernandel, la nouvelle mascotte de France

Puis en 1926, le succès vient frapper à la porte. Le directeur de l'Odéon de Marseille choisit Fernandel pour remplacer une vedette parisienne en première partie de programme.

Son numéro comique de tourlourou est un triomphe, et le comique-chanteur commence à se faire connaître et à se produire dans une myriade de salles de France.

Il est ensuite engagé par Henri Varna, pour un an afin d'être l'un des numéros de sa revue Nu sonore. Une opportunité qui change sa vie, puisqu'en 1930, Marc Allégret lui rend visite dans sa loge afin de lui proposer un petit rôle de groom dans son film Le Blanc et le Noir, aux côtés de Sacha Guitry et Raimu, qui deviennent ses fidèles amis. 

Dès lors, une heureuse machine s'enclenche: Fernandel multiplie les rôles au cinéma. On rit et s'émeut avec lui dans La Fille du Puisatier, de Marcel Pagnol, Ali Baba et Les Quarante Voleurs, de Jacques Becker, ou encore La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil et La Cuisine au Beurre, de Gilles Grangier, pour ne citer que ceux-ci. Fernandel devient l'une des vedettes les plus appréciées de sa génération.

Fernandel, un homme studieux, un père aimant, un mari fidèle

Malgré son succès fou, le comique reste toujours fidèle à sa chère Henriette, avec qui il est père de trois enfants, Franck, Josette et Janine, tous droits décédés ces dernières années.

Son petit-fils Vincent a récemment raconté au micro de Sud Radio: "Mon grand-père était quelqu'un de très droit. D'ailleurs Gabin le disait: droit comme une barre. Il a rencontré ma grand-mère à l'âge de huit ans et il ne l'a plus quittée jusqu'à sa mort", 

Au début des années 70, Fernandel souffre d'un cancer, mais sans le savoir.

Sa famille tient à dissimuler la gravité de sa maladie et il imagine qu'il est atteint d'une pleurésie. 

Le 26 février 1971, l'acteur pousse son dernier soupir dans son appartement de l'avenue Foch, à Paris.